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Europe 1 / Crédits photo : BERTRAND GUAY / AFP , modifié à
Quelques jours après le blocage d'un amphithéâtre de Sciences Po par des étudiants pro-palestiniens et le filtrage des étudiants pour y entrer, la polémique ne désenfle pas. Une fois de plus, l'établissement se retrouve sous le feu des projecteurs... Car ces dernières années, les polémiques se sont multipliées au sein des établissements.

La polémique continue d'enfler autour de Sciences Po Paris après la manifestation pro-palestinienne dans un amphithéâtre où une étudiante de l'Union des Étudiants Juifs de France a été interdite d'entrée, au cri de : "C'est une sioniste". Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé saisir la justice pour des faits à caractère antisémites. Une nouvelle fois, l'établissement fait parler de lui dans la presse. Car Sciences Po, avec de nombreuses antennes réparties dans tout le pays, n'en est pas à sa première polémique. 

Un "mur de la honte"

En mars 2021, déjà, des affiches sont collées sur les murs de l'entrée de Sciences Po Grenoble. Dessus, les étudiants peuvent lire "des fascistes dans nos amphis" ou encore, "l'islamophobie tue". Mais surtout, le nom de deux professeurs pointés du doigt par certains étudiants pour discrimination. Une enquête est alors ouverte pour injures publiques et dégradations par le parquet de Grenoble.

En avril 2023, à Sciences Po Lille cette fois, les noms de onze élèves sont tagués avec la mention "Mur de la honte". D'après la direction, la plupart sont identifiables car opposés aux blocages contre la réforme des retraites. Et les polémiques se poursuivent.

Recrudescence de polémique après l'attaque du Hamas en Israël

Deux jours après les attaques du Hamas, le 7 octobre dernier, un tract provoque l'indignation dans l'IEP (Institut d'études politiques) de Menton. Dessus, les terroristes ayant tué plus de 1.100 personnes sont qualifiés "de résistants". 

Et plus récemment, le 29 février dernier, quelques étudiants brandissent un drapeau de la Palestine et scandent "Palestine vivra, Palestine vaincra!". Gabriel Attal, le Premier ministre, s'est rendu mercredi après-midi à Sciences Po Paris et pointe du doigt, "une minorité agissante et dangereuse".