Une enquête a été ouverte après la découverte le 8 mai d'un engin incendiaire sur la ligne TGV entre Aix-en-Provence et Marseille, a appris vendredi l'AFP de sources proches de l'enquête, confirmant une information de France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur et BFMTV. L'enquête, ouverte par le parquet de d'Aix-en-Provence, a été confiée à la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, selon les sources proches de l'enquête.
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Ce dossier fait écho avec les actes de sabotage contre la SNCF
Cette découverte a été faite le jour de l'arrivée de la flamme olympique dans la cité phocéenne, sans qu'un lien formel n'ait pu être établi à ce stade avec cet événement. Ce dossier fait écho aux actes de sabotage dont a été victime la SNCF dans la nuit de jeudi à vendredi, avec des incendies volontaires de postes d'aiguillage sur des lignes TGV à Courtalain (LGV Atlantique), Croisilles (LGV Nord) et Pagny-Sur-Moselle (LGV Est).
Suite à cette "attaque massive", selon la SNCF, une enquête a été ouverte par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Elle porte notamment sur des faits de détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau.