La circulation des trains sur la ligne à grande vitesse Sud-Est, reliant Paris, Lyon et Marseille, a été grandement perturbée ce mardi 24 décembre, veille de Noël. Des retards allant jusqu'à 5h ont été constatés, empêchant plusieurs milliers de voyageurs de passer le réveillon en famille. Ce mercredi, la SNCF a annoncé que l'interruption de la circulation sur la ligne était due au suicide d'un conducteur d'un train en marche.

Un drame humain qui aurait pu avoir de plus lourdes conséquences si les trains de la compagnie n'étaient pas équipés du dispositif Veille automatique avec contrôle du maintien d'appui (VACMA). 

Le VACMA "permet de confirmer la présence active du conducteur en permanence"

Ce dispositif est devenu obligatoire sur les trains en France à partir de 1942. Un système d'arrêt d'urgence, qui a déjà permis d'éviter plusieurs accidents dans le passé et qui "permet de confirmer la présence active du conducteur en permanence". Ce dernier doit "alternativement" appuyer puis relâcher "soit une pédale avec le pied, soit un contacteur avec la main". S'il ne relâche pas la pression toutes les 30 secondes ou s'il ne rappuie pas sur le mécanisme au bout de cinq secondes, "une alarme très bruyante se déclenche dans la cabine de conduite pour le faire réagir". 

Le conducteur dispose alors de trois secondes pour réitérer la procédure. En cas d'absence de réaction de sa part, les "moteurs du train coupent automatiquement et le dispositif automatique de freinage d'urgence se déclenche en même temps". La SNCF précise que c'est grâce à ce système que, mardi soir, "la sécurité des passagers du train n'a pas été menacée à aucun moment". Le VACMA a parfaitement rempli son rôle.