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Incident SNCF la veille de Noël : «J'ai passé mon réveillon dans le train», raconte l'un de nos reporters

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Mardi 24 décembre au soir, alors que des milliers de voyageurs pensaient rejoindre leurs proches pour le réveillon de Noël, un "accident de personne" a fortement perturbé le trafic ferroviaire sur la ligne à grande vitesse Sud-Est, reliant Paris, Lyon et Marseille, provoquant la colère de nombreux passagers, y compris celle d'un de nos reporters.

Jusqu'à cinq heures de retard, le soir du réveillon de Noël. C'est ce qu'il s'est passé ce mardi soir sur la ligne à grande vitesse Sud-Est, reliant Paris, Lyon et Marseille. Un "accident de personne" a fortement perturbé le trafic ferroviaire, provoquant la colère de nombreux passagers, y compris celle d'un de nos reporters qui était dans l'un des trains concernés par les retards.

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Plus de 7 heures pour un Paris-Lyon

"Je suis arrivé chez moi à 2 heures du matin. Normalement un Paris-Lyon, c'est 2 heures, là j'ai mis 7 heures, donc que j'ai passé mon réveillon dans le train dans des conditions assez étranges : les enfants s'impatientaient, ils commençaient à crier. Et puis d'un autre côté, on allait aussi à la voiture bar où des personnes faisaient la fête. Il y avait un peu deux salles de ambiances dans ce train", raconte Alexis de la Fléchère, reporter Europe 1 au micro de Thomas Schnell.

Comme les 3.000 passagers coincés ce mardi soir, il déplore le manque de communication de la part de la SNCF. "On n'a pas été du tout informé. On a vu que la gendarmerie était là, que des pompiers étaient également présents à bord du train. La SNCF a proposé quelques bouteilles d'eau aux femmes enceintes et aux familles qui étaient là avec de jeunes enfants. Mais non, on n'a eu aucune information, sauf au moment où le train est reparti vers minuit. La SNCF nous a évoqué un accident de personne, sans tellement plus de détails", explique-t-il, précisant que la compagnie ferroviaire a tout de même payer des nuits d'hôtels et des taxis à ceux qui en avaient besoin.

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Depuis, les circonstances de l'incident commencent à s'éclaircir. La SNCF a confirmé le suicide du conducteur d'un TGV à l'origine des importantes perturbations. Le conducteur "a mis fin à ses jours alors que le train était en train de rouler", a annoncé la SNCF en précisant que "les dispositifs d’arrêt automatique du train se sont activés et le train s’est arrêté automatiquement". "La sécurité des passagers du train n’a été menacée à aucun moment, pas plus que la sécurité des circulations", assure la compagnie.