"Je me sens plus à l'aise, c'est vraiment un coup de pouce" : depuis 2022 et l'élargissement des articles éligibles aux titres-restaurant dans les supermarchés, Cécile respire. Cette Toulousaine se lâche, même sur les produits non-alimentaires théoriquement exclus du dispositif. Elle bénéficie d'une certaine clémence lors du passage en caisse.
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"Je fais mes courses complètement normalement, et ils ne font pas de distinguo quand je passe en caisse, que ce soit des fournitures scolaires, de la nourriture pour animaux, la lessive... Je paye aussi une partie en titres-restaurant", énumère cette cliente au micro d'Europe 1.
"Ça me fait économiser de l'argent"
Le gouvernement pourrait prolonger en 2025 cette possibilité de payer ses courses avec ces tickets. Une mesure en vigueur depuis la crise sanitaire. Des titres très utiles également pour Julie, qui court au supermarché durant sa pause de midi. "Je me sers des tickets-restaurant pour me faire mes gamelles au lieu d'aller au restaurant. Ça me fait économiser de l'argent", concède-t-elle, soulignant s'acheter "des salades de pâtes, du poulet, des légumes".
Cette "petite tambouille" réalisée dans les grandes surfaces fait cependant bondir les restaurateurs. Depuis l'extension du dispositif, leur part de marché a baissé de six points.