Publicité
Publicité

Tolbiac : Vidal déplore le retour des extrêmes qui "cherchent à en découdre"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"Nous ne tolérerons pas que l'université soit confisquée par certains", a conclu Frédérique Vidal. (Photo d'archives)
"Nous ne tolérerons pas que l'université soit confisquée par certains", a conclu Frédérique Vidal. (Photo d'archives) © Bertrand GUAY / AFP

La ministre de l'Enseignement supérieur accuse les groupes d'extrême gauche et extrême droite de "chercher à en découdre" sur le site universitaire de Tolbiac.

La ministre de l'Enseignement supérieur a déploré mardi "le retour d'une certaine extrême gauche" et "d'une certaine extrême droite" qui "cherchent à en découdre" sur le site universitaire de Tolbiac, à Paris, bloqué depuis fin mars par des étudiants et militants. "À Tolbiac, ce qui s'exprime aujourd'hui, ce n'est pas une mobilisation étudiante, mais un petit groupe radical qui profite du moment pour se donner une tribune. C'est la réalité", a déclaré Frédérique Vidal lors des questions à l'Assemblée nationale. La faculté de Tolbiac est un des points chauds de la contestation actuelle contre la réforme sur l'accès aux études supérieures .

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Ils cherchent à en découdre." "En ce moment, nous assistons à un retour d'une certaine extrême gauche et d'une certaine extrême droite, qui cherchent à en découdre", a ajouté Frédérique Vidal. "Le résultat, ce sont les échauffourées" de vendredi soir , "qui heureusement ont été calmées par l'arrivée des forces de police intervenues rapidement".

Vendredi soir, des échauffourées ont éclaté devant Tolbiac quand un groupe de jeunes casqués, armés de battes de baseball, ont lancé des projectiles contre des étudiants et militants qui bloquent le site depuis le 26 mars.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Affrontements entre extrêmes". À propos des jeunes casqués, une source policière a évoqué des membres de l'"ultra-droite" tandis que des manifestants qui occupaient les lieux ont pointé du doigt "des membres de groupuscules d'extrême droite". "Il n'est pas acceptable que nos universités soient ainsi instrumentalisées pour en faire le théâtre d'affrontements entre extrêmes", a encore dit la ministre. "Nous ne tolérerons pas que l'université soit confisquée par certains", a-t-elle conclu.