Le syndicat UNI (Union nationale inter-universitaire) et quatre étudiants à titre individuel ont déposé lundi devant le tribunal administratif de Toulouse un "référé mesures utiles" pour obtenir le déblocage de l'université de Toulouse II Jean-Jaurès bloquée depuis le 6 mars, a indiqué mardi leur avocat.
Retrouver "un fonctionnement normal". "Le texte demande au juge des référés d'enjoindre l'administrateur provisoire de l'université d'utiliser les pouvoirs de police qui lui sont conférés par la loi pour permettre de retrouver la sécurité et d'obtenir la liberté d'aller et venir sur le campus", a expliqué Me Guillaume Brouquières. Pour le syndicat, il s'agit de retrouver "un fonctionnement normal" de cette université, a précisé Marie Glinel, responsable de l'UNI à Toulouse.
En grève depuis mi-décembre. L'université de Toulouse Jean-Jaurès était toujours bloquée mardi matin, alors que les étudiants ont entamé lundi leur seconde semaine de vacances de printemps. Deux bâtiments de l'université restaient occupés par des étudiants qui se relaient et proposent des "cours alternatifs". En grève depuis mi-décembre, cette faculté, fer de lance de la mobilisation des étudiants, avait voté le blocage à une écrasante majorité jusqu'au 30 avril, date de la rentrée et d'une prochaine assemblée générale.