Transports : de nouveaux dispositifs mis en place pour garantir la sérénité chez les femmes
Le passage à la nouvelle année approche et il va peut-être se faire à l'extérieur. Mais quand il s'agit de rentrer chez soi, le sentiment d'insécurité est parfois présent chez les femmes. Selon une étude, 87% d'entre elles déclarent avoir été victime de harcèlement ou de violences sexuelles. Mais de nouveaux dispositifs se mettent en place pour garantir leur sérénité.
Le sentiment d'insécurité dans les transports en commun est très présent chez de nombreuses femmes. D'après les résultats d'une étude publiée l'année dernière, 87% d'entre elles déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement ou de violences sexuelles ou sexistes dans les transports. Alors pour garantir leur sérénité, de nouveaux dispositifs se mettent en place.
Si j'entends dans les faits divers qu'il est arrivé quelque chose à cette personne en sortant de ma voiture, je m'en voudrais"
Malika est chauffeur VTC à Paris. Elle sera en service pour le passage à la nouvelle année. Depuis trois ans qu'elle fait ce métier, elle remarque que les femmes évitent de plus en plus les VTC conduits par des hommes : "Certaines clientes sont tombées sur des chauffeurs qui ont été très indélicats avec elles. Et même une qui a eu une réelle mésaventure. Elle a refusé les avances de son chauffeur. Du coup, il l'a fait descendre de la voiture quelque part dans la banlieue".
La professionnelle a rejoint Uber by Women, un service qui garantit aux clientes d'avoir une femme comme conductrice, et ce, sans surcoût. En plus de cette option, elle compte être particulièrement vigilante pour le jour de l'An : "Au moment de la 'dépose', on attend que la personne entre dans son bâtiment. Et si nécessaire, on attend qu'elle nous envoie un message une fois qu'elle est dans l'appartement. Si j'entends dans les faits divers qu'il est arrivé quelque chose à cette personne en sortant de ma voiture, je m'en voudrais".
Si vous choisissez plutôt les transports en commun, sachez qu'il est possible dans de nombreuses villes de demander de vous déposer entre deux arrêts de bus. La ville de Clermont-Ferrand l'expérimente par exemple depuis cet été. Cela fonctionne aussi à Paris après 22 heures ou encore à Lyon et à Toulouse.