Ils étaient environ 15.000, selon les organisateurs, 9.000, selon la police, et ont défilé dans le calme entre Hendaye et Irun. À quelques kilomètres de Biarritz où se réunissaient sept chefs d'États, les manifestants anti-capitalistes et altermondialistes ont organisé samedi un "contre-G7". Pour Aurélie Trouvé, porte-parole de ces militants, cette initiative s'adressait à "l'ensemble de la population pour dire qu'il y a de l'espoir".
Un "contre-sommet ancré dans le territoire"
"Nous pouvons, nous devons construire des alternatives aux politiques ultra-libérales", revendique-t-elle au micro d'Europe 1. "Que ce soit Trump, Macron, Trudeau et les autres, tous mènent cette même politique au service des plus riches et des multinationales." Selon la militante, le contre-sommet porte à l'inverse "des valeurs de solidarité, de réponse à l'urgence écologique, de respect des droits humains et de fin des rapports de domination."
Aurélie Trouvé dénonce un "G7 coupé de la population locale, hors-sol", avec "7 chefs d'État de pays riches" qui "s'enferment dans leur tour d'ivoire, à l'Hôtel du Palais à Biarritz". "On ne s'adresse pas à [eux] car nous considérons que ce G7 est illégitime", tempête-t-elle. "Nous avons réussi un contre-sommet ancré dans le territoire, avec les mouvements basques, qui soit ouvert, pluriel, revendicatif et déterminé."