Un moratoire d'un mois pour "tout remettre sur la table", réclamé par les élus locaux, devrait décider de l'avenir du centre de déradicalisation de Pontourny, en Indre-et-Loire, vide de tout pensionnaire depuis cette semaine, a indiqué vendredi le député PS Laurent Baumel. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion du comité de suivi de la structure, convoquée à la préfecture après le départ du dernier pensionnaire, condamné cette semaine notamment pour violences.
Prévu pour 25 à 30 jeunes. Les élus ont réclamé un moratoire "d'au minimum un mois", a précisé le député de la circonscription de Chinon où est située le domaine de Pontourny, sur la commune de Beaumont-en-Véron. Le préfet d'Indre-et-Loire, Louis Lefranc, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes, "va relayer cette demande", a ajouté Laurent Baumel.
Le centre de déradicalisation a été prévu pour 25 à 30 jeunes "volontaires en voie de radicalisation" mais en a reçu "un maximum de neuf" depuis son ouverture le 1er juillet dernier, a indiqué le maire LR de Chinon et président de la communauté de communes Jean-Luc Dupont.