Le réveillon de la Saint-Sylvestre approche et les forces de l'ordre se préparent à toutes les éventualités. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, doit d'ailleurs s'exprimer ce vendredi à 11 heures pour présenter le plan de sécurité mis en place au soir du Nouvel An. À deux jours des feux d'artifice du réveillon, certains en achètent pour un spectacle pyrotechnique privé. C'est interdit en France, mais les Alsaciens sont très nombreux à franchir la frontière pour s'approvisionner en Allemagne, comme l'a constaté Europe 1.
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Des fontaines, des volcans, des chandelles romaines, des pétards... Depuis jeudi, le magasin de vêtements où travaille Elias a libéré tout un rayonnage pour laisser place aux feux d'artifice. "On a toute une variété de pétards pour les enfants, pour les adultes et les prix vont de 5 à 30 euros", explique la gérante. Cela fait 18 ans que cette boutique de Kehl, en Allemagne, située à dix minutes de Strasbourg, propose des assortiments de mortiers pour la Saint-Sylvestre. Et les clients sont "pour la plupart des Français, je dirais 80% de Français", avance la gérante.
Une vingtaine d'hospitalisations chaque année pour brulure
Parmi eux, Mickaël, qui ressort les mains pleines : "En Allemagne, c'est beaucoup moins cher. Pour 40 euros, on peut remplir un coffre. Là, j'ai acheté pour 30 euros et j'ai acheté pour quatre personnes. Et en France, il n'y a rien", regrette-t-il. En Alsace, la vente de mortiers est interdite. D'ailleurs, pour repasser la frontière, gare aux douaniers. Un risque que Thomas, qui vient lui d'acheter pour 70 euros de fusées, est prêt à prendre. "Tous les ans depuis que je suis petit, on a toujours fait ça pour fêter Nouvel-An. Donc c'est un rituel chez nous", explique-t-il.
Un rituel qui conduit chaque année à une vingtaine d'hospitalisations, notamment pour main brûlée.