Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a assuré mardi que "tous les examens" seraient "tenus" dans les universités, malgré les mouvements de blocage des opposants à la réforme de l'accès à la fac. "Tous les examens seront tenus. Il y a déjà eu 15.000 sessions qui ont pu être tenues, soit à peu près deux tiers des partiels qui étaient prévus", a déclaré Benjamin Griveaux sur BFMTV et RMC, reconnaissant que "certains ont été empêchés".
"L'ensemble des examens seront tenus", a-t-il martelé, reprenant à son compte les propos d'Emmanuel Macron selon lesquels il n'y aurait pas "de diplôme en chocolat".
"Qu'il n'y ait pas un seul examen empêché". Interrogé sur les mesures de sécurisation des salles d'examen, le porte-parole a indiqué qu'"il incombe aux forces de l'ordre, en bonne intelligence avec les présidents d'université, de déterminer quelle est la manière la plus efficace pour que tous les examens soient passés et qu'il n'y ait pas un seul examen empêché dans le pays".
A Lyon, les épreuves sur table annulées. A Lyon, après le blocage lundi des deux sites de l'université Lumière Lyon 2 par 300 étudiants et l'intervention des forces de l'ordre sur le campus des quais de Rhône, la présidente a décidé d'annuler toutes les épreuves sur table de fin d'année qui devaient se tenir jusqu'à fin mai. Elles seront remplacées par des "modalités de contrôle des connaissances alternatifs". Lundi, d'autres examens n'ont pas pu se tenir à Marseille et à Paris-8. En fin de semaine dernière, les partiels des étudiants de l'université de Nanterre, délocalisés au centre d'examens d'Arcueil (Val-de-Marne), avaient également été annulés sous la pression des bloqueurs.