Ce sont des annonces qui ne vont pas ravir les Parisiens et même les Franciliens. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé que le périphérique passera à 50km/h dans le courant du mois d'octobre et que les voies réservées pour les Jeux olympiques seront maintenues à la fin des épreuves. Des annonces accueillies avec un certain scepticisme par les automobilistes.
"On a assez de problèmes comme ça"
Au volant de son taxi, Abdallah fait la moue lorsqu'il apprend que la vitesse maximale pourrait passer à 50km/h sur le périphérique parisien dans moins de deux mois : "À mon avis, ils poussent un peu les Parisiens et les Franciliens vers une mini-révolte, car ce n'est juste pas jouable. On a assez de problèmes comme ça. Si on parle d'écologie, je ne pense pas qu'on va polluer moins. Ça n'apportera pas les résultats en tout cas que notre chère maire espère".
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Une inquiétude que partage Zacharia, très remonté contre la maire de Paris, Anne Hidalgo, depuis la piétonnisation des voies sur berge : "C'est scandaleux. Imaginez à 50km/h, il y aura un bouchon de 600 kilomètres. Comment les gens vont faire pour pouvoir aller travailler ?". Un peu plus loin, Antoine est en train de faire le plein. Le commercial passe de longues heures sur la route et il regrette le possible maintien des voies réservées.
"De base, c'étaient des voies destinées à tout le monde. Ça a déjà bien restreint la circulation. C'est problématique et donc si ça reste comme ça, ce n'est pas possible". Des voies qui seront réservées notamment aux automobilistes faisant du covoiturage.