La FFF compte au 7 mars 2024, 247.160 licences féminines, un record et un chiffre "en augmentation de 12 % par rapport à l'année dernière à la même époque. Par catégorie, le football féminin compte + 12,4 % de pratiquantes, + 9,6 % de dirigeantes et + 13,3 % d'arbitres", précise l'instance.
En octobre, le président de la FFF Philippe Diallo avait annoncé vouloir doubler ce chiffre en cinq ans et faire passer le nombre de licenciées féminines, jusqu'à 500.000. "C'est ambitieux mais on peut gagner ce pari", avait alors pensé le président de la "3F".
"38 % des licenciés sont des femmes"
En France et concernant tous les sports, "38 % des licenciés sont des femmes, soit 12 points en moins", a rappelé vendredi la ministre des Sports et des JO Amélie Oudéa-Castéra.
Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas, son vice-président, homme fort du foot féminin au sein de l'instance, avaient annoncé en avril un plan pour la féminisation du football français, avec notamment une augmentation de 20 à 25% des dotations à destination des clubs féminins, ce qui représente entre 4 et 5 millions d'euros d'investissements annuels de la part de la fédération.
Le budget consacré par la FFF au football féminin cette saison est de "15 millions d'euros, dont 7 millions dédiés à la Ligue de football féminin professionnel", a précisé l'instance jeudi.
Une ambition d'accompagner la professionnalisation du foot féminin
Vendredi au ministère des Sports, Jean-Michel Aulas a rappelé son objectif de "lever 30 à 40 millions d'euros pour accompagner la professionnalisation du foot féminin", alors qu'Aurore Bergé, ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a rappelé qu'en 2024 les footballeuses gagnaient toujours "douze fois moins" que les hommes.
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La "3F" a pu s'enorgueillir récemment d'avoir réalisé, avec 30.267 spectateurs, la plus forte affluence à domicile pour un match des Bleues hors Coupe du monde établie au Groupama Stadium de Lyon-Décines, le 23 février 2024 lors des demi-finales de la Ligue des nations face à l'Allemagne (2-1).
900.000 supportrices supplémentaires en un an
Toujours à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Ligue de football professionnel (LFP) a révélé mercredi, dans son baromètre d'image annuel réalisé avec Ipsos, que "le football était devenu pour la première fois, le sport préféré des femmes devant le tennis".
La LFP a enregistré de son côté, une hausse de 900.000 supportrices supplémentaires en un an, 6,3 millions de femmes déclarant désormais soutenir un club de Ligue 1 ou de Ligue 2.