Surprise. A 23 ans, Antoine Griezmann est l'une des très bonnes surprises françaises dans cette Coupe du monde. Titulaire lors du premier match contre le Honduras (3-0 pour les Bleus), l'attaquant de la Real Sociedad a tout de suite impulsé du rythme à cette équipe. Juste avant Equateur-France, son père, Alain, revient pour Europe 1 sur les débuts de son fils en équipe de France.
"Beaucoup d'émotion". Alain Griezmann était très fier lors de la première sélection de son fils, le 5 mars dernier face aux Pays-Bas (victoire 2-0 des Français). "Nous y étions avec mon épouse", confie-t-il à Europe 1. "La Marseillaise, tous ces drapeaux, c'est énorme. Moi qui suis éducateur dans un club, c'est énormissime : voir son fils porter les couleurs de son pays, c'est irréalisable".
Un garçon "très ouvert". Avant le troisième match de poule face à l'Equateur, mercredi (22h) à Rio, le père d'Antoine Griezmann dresse le portrait de son fils. "Enfant, c'était le petit joueur toujours avec son ballon", raconte un père très fier. "J'entrainais des équipes de jeunes et séniors, il était sur le côté, avec son ballon, il jouait, il ne regardait même pas le match que son père coachait. C'était le seul jeune qui lors de tournois allait jouer avec les joueurs d'autres équipes, le garçon qui discute avec tout le monde, ouvert à tout... Je ne suis pas surpris par son intégration !" En équipe de France, il est assez proche de Karim Benzema ou Paul Pogba.
Un parcours délicat. Mais pour arriver jusqu'aux portes de l'équipe de France, le chemin a été très long pour Antoine Griezmann. Les clubs le trouvaient trop petit... "Je l'ai emmené à Sochaux, Metz, Lyon, Auxerre, Saint-Etienne... C'était les critères de sélection de l'époque : être grand, physique... Est venu se greffer ensuite l’histoire de la Real Sociedad et Antoine a sauté sur l'occasion".
Ribéry encore au-dessus. Alain Griezmann refuse de comparer son fils à Franck Ribéry, forfait pour la Coupe du monde. "Antoine ne va pas le remplacer : ce n'est qu'un gamin de 23 ans qui apprend son métier dans l'EDF. Entre jouer à la Real Sociedad et l'EDF, c'est un fossé, c'est énorme, on ne peut pas comparer. Comparer Ribéry et Antoine Griezmann, y'a pas photo. Le jour où il arrivera à son niveau, ce sera pour moi réellement une fierté".
L'ADVERSAIRE - Que vaut vraiment l'Equateur ?
STATS EXPRESS - Cinq choses à savoir sur Equateur-France
COACHING - Quels changements contre l'Equateur ?
CATENACCIO - L'Equateur promet de "fermer le jeu"