LIGUE DES CHAMPIONS - Les Girondins ont battu l'Olympiakos sur sa pelouse à l'aller (1-0). Les clubs français brillent en Ligue des Champions. Après Lyon, vainqueur du Real Madrid la semaine dernière à Gerland (1-0), Bordeaux a battu l'Olympiakos mardi (1-0), à l'occasion du match aller des huitièmes de finale. Grâce à ce résultat acquis dans la douleur à l'extérieur, les Girondins ont de grandes chances d'accéder au tour suivant. Invaincus lors de la phase de poules de la Ligue des Champions, malgré un groupe particulièrement relevé avec la Juventus Turin et le Bayern Munich, les champions de France en titre ne voulaient surtout pas sous-estimer cette formation grecque, d'autant plus qu'ils étaient privés de leur capitaine Alou Diarra, blessé aux ischio-jambiers. C'est donc avec prudence qu'ils ont abordé ce match aller. Dans un stade Giorgios Karaiskakis chauffé à blanc, le club du Pirée est d'ailleurs le premier à se mettre en évidence. A la suite d'un coup franc excentré côté droit, le défenseur suédois Olof Mellberg place une tête qui rase le but gardé par Cédric Carrasso, battu sur ce coup (4e). Les Bordelais, experts des coups de pied arrêtés Les occasions sont rares en cette première période particulièrement tendue ou les fautes et les coups de pied arrêtés se multiplient. C'est d'ailleurs sur l'un d'entre eux que les Bordelais vont réussir à ouvrir le score juste avant le repos. A la suite d'un énième coup franc obtenu par Benoît Trémoulinas sur la gauche de la surface, Yoann Gourcuff enroule parfaitement son centre pour la tête de Mickaël Ciani, qui catapulte le cuir au fond des filets (1-0, 45e), inscrivant pour le coup son troisième but cette saison en Ligue des Champions. Auteurs de dix buts depuis le début de la compétition, les Girondins en ont marqué huit sur coups de pied arrêtés ! Sonnés avant la mi-temps, les Grecs sont tout proche d'encaisser un second but dès le retour des vestiaires, mais, cette fois, la tête de Ciani, consécutive à un corner de Wendel, passe au-dessus (52e ). Malgré plusieurs grosses frayeurs, une tête juste au-dessus de la transversale de l'Italien Enzo Maresca (58e), des frappes lointaines du Congolais Lomana Lualua (82e et 86e) et une nouvelle tête à bout portant de Mellberg sauvée in-extremis par Carrasso dans le temps additionnel, les hommes de Laurent Blanc tiennent leur succès et peuvent envisager le match retour, prévu le 17 mars au Stade Chaban-Delmas, dans la sérénité.