VI NATIONS - Les 23 Tricolores qui ont battu l'Italie affronteront l'Angleterre. Comme le disait dès dimanche Marc Lièvremont, ses joueurs, en plus d'avoir su gagner et bien gagner leur match de la 4e journée du Tournoi des Six Nations dimanche, au Stade de France, face à l'Italie (46-20), ont eu "l'intelligence de ne pas se blesser". Rien à signaler à chaud du côté de l'infirmerie tricolore, c'est déjà un petit évènement en soi dans une compétition, au cours de laquelle les Bleus n'ont pas été épargnés. Un bilan médical vierge qui, confirmé après le retour à Marcoussis et un protocole de récupération entamé dès l'issue du match, risquait d'offrir un véritable casse-tête aux sélectionneurs avant l'annonce ce lundi du groupe des 23 retenus pour affronter l'Angleterre samedi, au Stade de France. "On verra demain matin (lundi). On peut parler du match, pour les choses difficiles ou douloureuses, on verra demain...", s'était contenté de déclarer Lièvremont visiblement déjà sous le coup de sérieux cas de conscience. Ducalcon, Picamoles, Traille et Clerc, les oubliés Moins de 24 heures plus tard et après une nuit de réflexion, le sélectionneur du XV de France et son staff ont choisi de reconduire dans son intégralité le même groupe pour ce "crunch" décisif. On aurait pu y voir un Luc Ducalcon, le pilier castrais, vu à son avantage plus d'une heure ce week-end à Toulon, un Louis Picamoles en troisième ligne ou un Vincent Clerc à l'aile, voire même un Damien Traille, dont la polyvalence sur la quasi-totalité des postes de la ligne de trois-quarts n'était pas le moindre des arguments en sa faveur. Mais le staff tricolore a préféré rester dans la continuité faisant confiance à des joueurs tels que Lapandry, Poux, Baïocco, Yachvili, Malzieu ou Andreu, qui ont donné satisfaction face aux Transalpins. Il leur faut désormais confirmer lors de la "finale" face à l'Angleterre. Un défi bien plus difficile à relever.