Lille reste le patron. Encore un match sérieux pour les Lillois. Avec cette nouvelle victoire (2-0), le LOSC prend ses aises en tête du classement. Mais au-delà des points amassés, c'est la manière qui impressionne. Sans un grand Mathieu Valverde, Lille aurait très bien pu gagner 5-0. Les hommes de Rudi Garcia attaquent en permanence et ça marche. Une certitude après la 23e journée, ils ne sont pas prêts de lâcher leur première place. A lire : Lille maintient le cap
La 500e de Landreau. Le gardien Lillois a disputé dimanche soir contre Toulouse son 500e match de Ligue 1. Son premier match remonte au 2 octobre 1996 à Bastia. A l'époque, Mickaël Landreau avait seulement 17 ans et il jouait à Nantes. Quinze ans après, il commence à regarder avec intérêt le record absolu de matches en Ligue 1, détenu par un autre gardien de but, Jean-Luc Ettori (602 matches).
La bonne affaire de l'OM. Avec cette nouvelle victoire (2-1) contre Sochaux, les hommes de Didier Deschamps repassent devant leur ennemi juré, le PSG et reviennent à trois points du leader. Pourtant menés au score, les Marseillais ont immédiatement réagi grâce à un exploit personnel d'André-Pierre Gignac. Les Lillois sont prévenus, l'OM est plus que jamais revenu dans la course au titre. A lire : Gignac débloque l'OM
Le doublé de la "gnaque". L'ancien toulousain a connu des débuts difficiles à son arrivée à l'OM. Mais depuis quelques semaines, l'attaquant marseillais a retrouvé son efficacité. Contre Sochaux, il a sauvé son équipe. Une "patate" dans le petit filet juste avant la mi-temps et une magnifique reprise de volée pour conclure son match. Ne l'appelez plus APG mais "Dédé la gnaque".
Lyon tient sa revanche.Battus au match aller (1-0) par leurs ennemis stéphanois, les Lyonnais avaient à cœur de se racheter pour samedi dans le chaudron de Geoffroy Guichard. Après l'ouverture du score de Bocanegra, les supporters des Verts rêvent déjà d'un deuxième succès contre l'OL la même saison. Mais les hommes de Claude Puel s'arrachent et vont même aligner quatre buts à Jérémie Janot. Avec cette victoire (4-1), Lyon revient à la 3e place. De très bon augure à dix jours de la Ligue des champions. A lire : L'OL refroidit le Chaudron
Mourinho dans les tribunes. Un spectateur de choix est venu assister au 101e derby entre Saint-Etienne et Lyon, le stade Geoffroy Guichard. L'entraîneur du Real Madrid, José Mourinho est venu superviser la rencontre à moins de dix jours du 8e de finale aller de la Ligue des champions. Le club espagnol, systématiquement éliminé de la C1 dès les 8e de finale depuis la saison 2004-2005, avait été sorti par Lyon la saison dernière. "The Special one" aurait très bien pu envoyer son entraîneur adjoint à Saint-Etienne mais c'est mal connaître le personnage. Mourinho veut tout encadrer et peut-être aussi intimider ses futurs adversaires.
Aulas et la Playstation. Au match aller, les Verts s'étaient imposés (1-0) à Gerland. Pour rassurer les supporters furieux des Gones, Jean-Michel Aulas avait assuré que "Saint-Etienne ne jouerait la Ligue des champions que sur Playstation". A la mi-temps du match, un Stéphanois s'est présenté en tribune officielle pour offrir une console de jeu au président lyonnais.
Le PSG cale. Le dernier souvenir des Lensois était plutôt bon. Il y a un mois, les Nordistes avaient pris le bouillon en 32e de finale de la Coupe de France. Ils avaient perdu (5-1) le 8 janvier dernier. Un mois plus tard, les Lensois ont accroché un match nul (0-0) très important dans la course au maintien. En revanche, très mauvaise opération pour le PSG qui perd sa 2e place. A lire : Paris au ralenti
Rennes en embuscade. Il fallait oublier le naufrage à Sochaux (5-1) il y a deux semaines. C'est chose faite pour les hommes de Frédéric Antonetti avec cette victoire (2-0) contre Nice. Pas un spectacle énorme pour ce match mais l'essentiel est là. Rennes reprend la 2e place à Marseille. A lire : Rennes saute sur l'occasion.
Saison terminée pour Gouffran. Bordeaux a passé une soirée cauchemardesque. Une défaite (2-1) contre Caen et une lourde blessure pour le milieu de terrain Gouffran. Sur un tacle par derrière qui aurait certainement mérité un carton rouge, Gouffran a été contraint de quitter ses partenaires. Victime d'une fracture de la malléole de la cheville droite, il a été transporté à l'hôpital et opéré dans la nuit. Sa saison est d'ores et déjà terminée. Après la rencontre, le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, a vivement critiqué l'arbitrage de Saïd Ennjimi.