Pour Nicolas Sarkozy, la polémique autour du Mondial 2022 n'existe pas. Dans une conférence de presse où il a présenté ses vœux au monde sportif lundi matin, le chef de l’Etat en a profité pour revenir sur les critiques qui ont accompagné la désignation du Qatar comme pays hôte de la Coupe du monde de football en 2022. De nombreuses voix se sont élevées pour exprimer leur mécontentement sur ce choix. Au centre des critiques, l'inutilité de construire des stades immenses qui ne serviront plus après l'événement et l'obligation de climatiser ces enceintes à cause des températures caniculaires en été.
"Le sport, c’est le monde"
Le président français est resté bref sur le sujet mais il a clairement soutenu le Qatar. "J'ai vu qu'il y avait une polémique sur l'attribution des prochains événements du football, je ne comprends pas ceux qui disent que les événements doivent toujours être dans les mêmes pays et sur les mêmes continents", a déclaré le chef de l’Etat.
Juste après la désignation du Qatar, de nombreuses critiques avaient été formulées. Pour les pays avec lesquels l’émirat était en compétition, la candidature du Qatar était un choix purement financier. Nicolas Sarkozy a souhaité rappeler que le "sport est universel".
"Le sport n'appartient pas à quelques pays", a expliqué le chef de l’Etat. Et de poursuivre : "le sport c'est le monde, c'est l'Asie, c'est les pays arabes. Et par le sport, on va ouvrir le monde et on va lui donner une dimension vraiment universelle".
En 2022, le Qatar organisera la Coupe du monde de football. Une grande première pour le Moyen-Orient.