Les Bleus peuvent lui dire merci. En trois minutes, Antoine Griezmann, en quasi-régional de l'étape, a étouffé l'Eire à lui tout seul (victoire 2-1), dimanche à Lyon. L'attaquant né à Mâcon a inscrit ses deuxième et troisième buts de la compétition, pour permettre à l'équipe de France de renverser la vapeur après une entrée de match catastrophique.
Lyon, grigri de Grizi. "On a eu du mal a rentrer dans le match, il faudra améliorer ça, on va bien savourer, rentrer à Clairefontaine et profiter. J'étais très content. Il y avait la famille, Lyon c'est presque ma ville, elle me porte bonheur aussi. Dès qu'il (l'arbitre) siffle le penalty, il faut courir derrière le score et c'est plus chiant. Mais dans le vestiaire (à la mi-temps) on s'est dit des choses et ça a donné une autre équipe de France", a-t-il réagi au micro de TF1.
Légèrement critiqué après son premier match contre la Roumanie, "Grizou" avait déjà remis tout le monde d'accord en sauvant (déjà) les Bleus face à l'Albanie (2-0). "Je connais mon corps et mon mental, et je savais que j'allais être là pour aider l'équipe. Je suis très heureux et j'espère (qu'on va aller) en demies". On espère aussi.