"Il faut toujours regarder devant et essayer de tourner la page, même si cet événement aura marqué nos mémoires certainement à vie", a déclaré jeudi le capitaine de l'équipe de France, Hugo Lloris, près d'un an après les attentats de Paris et Saint-Denis.
"Nous sommes liés par rapport à ce drame". "Quelque part, nous sommes liés par rapport à ce drame, nous et d'ailleurs vous aussi (les journalistes, ndlr) puisque vous étiez ici", a dit le gardien des Bleus en conférence de presse au Stade de France, à la veille du match de qualifications au Mondial 2018 contre la Suède. "C'est un événement tragique mais il faut toujours regarder devant et essayer de tourner la page, même si cet événement aura marqué nos mémoires certainement à vie", a-t-il ajouté.
Le 13 novembre 2015, l'équipe de France disputait un match amical contre l'Allemagne au Stade de France quand trois kamikazes avaient fait exploser leur ceinture d'explosifs aux abords de l'enceinte, provoquant la mort de Manuel Dias, un Portugais de 63 ans, le premier des 130 victimes des attentats cette nuit-là.
"Personne ne peut oublier". L'un des Bleus sur la pelouse, le milieu de terrain Lassana Diarra, avait perdu une cousine ce soir-là, Asta Diakite, fauchée par les balles des terroristes rue Bichat, dans le 10e arrondissement parisien, alors qu'elle faisait ses courses. Personne ne peut oublier ce qu'on a vécu ce soir-là, avait déclaré le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, lundi en conférence de presse. L'après-match, les jours qui ont suivi jusqu'au match en Angleterre. C'étaient des journées chargées d'émotion. Cela restera dans l'histoire, dans le côté négatif".