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Au coeur du premier Pôle France de tennis-fauteuil, à l'aube des Jeux de Paris 2024

Colin Abgrall . 1 min

Le paratennis tricolore est à l'honneur. Europe 1 s'est renduE au Centre national d'entraînement Porte d'Auteuil, à Paris, pour une immersion au cœur d'un entraînement avec le premier pôle France de tennis-fauteuil. L'objectif ? Gravir les échelons d'ici 2024, en vue des Jeux paralympiques de Paris, et rattraper des nations comme le Japon et le Royaume-Uni.

La France mise sur le handisport. Le premier pôle national de tennis-fauteuil a été lancé ce jeudi. Une structure pour accueillir, former et optimiser la performance de ses sportifs. La France espère rattraper son retard face à des pays comme le Japon, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, très avancés dans la professionnalisation de cette discipline paralympique.

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Europe 1 s'est rendue au Centre national d'entraînement Porte d'Auteuil, à Paris. Zoé Marras, 21 ans, doit s'habituer à une intensité nouvelle lors des entraînements. "Quand je vois qu'en une journée, j'ai fait mon entraînement de la semaine quasiment, c'est dix fois plus intense que mes anciens entraînements", confie-t-elle, entourée de ses coéquipiers. La 26e joueuse mondiale en ressent d'ores et déjà les effets. "En deux semaines, j'ai fait des énormes progrès", se réjouit-elle. "Je suis épanouie à 100% ici."

Objectif tricolore pour Paris 2024

À court terme, l'objectif est évident : remporter le plus de médailles possibles aux Jeux olympiques de 2024 à Paris. Mais le directeur technique national Julien Escudé voit aussi plus loin et souhaite créer une filière d'excellence dans le tennis fauteuil.

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"Certes, on va avoir les Jeux olympiques à disputer à la maison juste à côté, mais c'est vraiment quelque chose qu'on veut pérenniser, installer dans la durée, sur le long terme pour pouvoir arriver à être encore plus nombreux au CNE (Centre National d'Entraînement, ndlr) dans les années à venir", confie-t-il. Il faut désormais grandir en nombre pour espérer voir éclore au sein du pôle les successeurs de Michael Jérémiaz et Stéphane Houdet, les deux derniers champions olympiques français de paratennis.