Le Russe Daniil Medvedev est de retour. Quelques semaines après une élimination précoce à l'Open d'Australie (dès le 3e tour contre Sebastian Korda), le tennisman a relancé la machine à Rotterdam en l'emportant en finale face au prometteur italien Jannik Sinner. Daniil Medvedev remporte ainsi le 16e titre de sa carrière et le premier de sa saison. Le Moscovite de 27 ans ans s'est imposé 5-7, 6-2, 6-2.
Grâce à ce titre, le 16e de sa carrière en 28 finales, il réintègrera lundi le Top 10 du classement ATP, où il pointera en huitième position. Sinner, lui, à la faveur de sa place de finaliste aux Pays-Bas, y passera du 14e au 12e rang.
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Début de saison timide
Après un début de saison timide, marqué par une demi-finale à Adélaïde 1 puis une élimination précoce au 3e tour de l'Open d'Australie, Medvedev a retrouvé à Rotterdam les jambes qui lui permettent d'être l'un des meilleurs joueurs du monde: avant de dominer Sinner, il avait battu en quarts le Canadien Félix Auger-Aliassime, tenant du titre, puis le Bulgare Grigor Dimitrov en demies.
Le vainqueur de l'US Open 2021, dont le dernier succès remontait à octobre dernier à Vienne, peut s'envoler l'esprit tranquille pour Doha où il partagera cette semaine le haut de l'affiche avec son compatriote Andrey Rublev, vainqueur sortant, éliminé dès le premier tour à Rotterdam.
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Sinner maudit
Sinner, lui, une semaine après s'être imposé à Montpellier, n'a toujours pas vaincu le signe indien : après cinq confrontations, il n'a pas encore trouvé la clé pour battre Medvedev. Conforme aux prévisions, le match a été long (2 heures et 29 minutes), entre deux métronomes parmi les meilleurs frappeurs de fond de court du circuit.
Sinner s'est d'abord mieux installé sur le terrain, plus offensif et logiquement récompensé par le gain de la première manche, âprement disputée et qui a duré à lui seul 1 heure et 7 minutes. Une fois réglée, notamment sur la longueur de balle en coup droit, la machine Medvedev s'est alors mise en route, et le Russe a rapidement égalisé après avoir réussi un double break dans une deuxième manche quasiment à sens unique.
Le Russe a ensuite breaké son adversaire d'entrée dans la manche décisive pour s'imposer sans trembler. La "pieuvre" au style dégingandé est de retour au premier plan.