L'Espagne met fin au rêve de la Suisse. La Roja est venue à bout d'une toujours aussi résistante équipe suisse, après une séance de tirs au but à rebondissements (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1), vendredi en quarts de finale de l'Euro. Une victoire logique, les Espagnols ayant globalement dominé une rencontre longtemps décevante. La Nati, qui avait éliminé les Bleus en huitièmes de finale, manque donc un nouvel exploit.
Les Espagnols affronteront en demi-finales l'Italie, qui a marqué les esprits en éliminant la Belgique (2-1) à l'issue d'un superbe match. Les Italiens, toujours aussi séduisants dans le jeu, ont construit leur succès sur deux superbes buts de Barella (31e) et Insigne (44e) en première période. Pour les Diables rouges, qui avaient fait de la victoire finale leur unique objectif, c'est au contraire une nouvelle déception.
Les informations à retenir :
- L'Espagne a éliminé la Suisse aux tirs au but (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1)
- L'Italie a battu la Belgique grâce à des buts de Barella (31e) et Insigne (44e), contre un penalty de Lukaku (45e)
- L'Espagne affrontera l'Italie en demi-finales
L'Espagne élimine la Suisse à l'arrachée
L'Espagne a évité le piège suisse, mais que ce fut dur. Après une rencontre décevante, bien loin du spectacle des huitièmes de finale, la Roja a éliminé la Suisse aux tirs au but (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1). Le gardien espagnol Unai Simon a arrêté deux penalties, alors que Vargas a tiré au-dessus. Oyarzabal a inscrit le tir au but vainqueur, propulsant les Espagnols pour leur première demi-finale d'une grande compétition depuis leur triomphe à l'Euro 2012. Cette victoire espagnole est en tout cas logique.
La Roja a dominé la première période après avoir ouvert le score sur un but contre son camp de Zakaria, sur une reprise de volée de Jordi Alba (8e). Elle s'est aussi procurée un nombre incalculable d'occasions pendant la prolongation, mais Yann Sommer, le gardien suisse, a encore une fois été héroïque. La Suisse, qui n'a pas aussi bien joué que lors du superbe huitième de finale contre les Bleus, est passée à côté de sa première période mais est revenue avec de bien meilleures intentions au retour des vestiaires. C'est logiquement que la Nati a égalisé suite à une énorme mésentente entre Laporte et Pau Torres, sur laquelle Freuler a délivré un caviar pour Shaqiri (68e).
Dix minutes plus tard, ce même Freuler a été acteur d'un autre tournant du match, puisqu'il a été expulsé directement (et sévèrement) pour un tacle appuyé sur Gerard Moreno (78e). Malgré une résistance admirable jusqu'en prolongation, la Suisse a fini par rendre les armes. Mais tout un peuple peut être fier de son équipe, qui est passée tout près d'un nouvel exploit retentissant.
L'Italie domine la Belgique et frappe fort !
Le choc a tenu toutes ses promesses ! L'Italie a éliminé la Belgique (2-1) après une superbe rencontre marquée par deux buts superbes. Les Italiens, toujours aussi plaisants à voir jouer et qui ont mis un gros pressing, ont ouvert le score sur un exploit personnel de Nicolo Barella, qui a dribblé trois défenseurs belges avant d'envoyer un tir croisé dans le petit filet de Thibaut Courtois (31e). Lorenzo Insigne, le petit ailier de Naples, a doublé la mise sur un autre bijou, une frappe enroulée aux 20 mètres en pleine lucarne (44e). Les Diables rouges ont obtenu un penalty dans la foulée, suite à une faute dans la surface sur Jérémy Doku, l'ailier de Rennes. Romelu Lukaku en a profité pour réduire la marque (45e), relançant complètement les siens.
Les Belges ont ensuite réagi au retour des vestiaires, obtenant plusieurs occasions pour égaliser. Mais la Squadra Azzurra a résisté, parvenant à conserver leur avantage. Les Italiens confirment ainsi leur retour au premier plan après leur absence du Mondial 2018. Ils peuvent désormais rêver d'une victoire finale, tant ils ont régalé les amateurs de beau jeu depuis le début de la compétition. Pour la Belgique, c'est au contraire une nouvelle désillusion. Deux ans après l'élimination en demi-finales du Mondial, les Diables rouges sont à nouveau stoppés dès les quarts de finale de l'Euro. La génération dorée du foot belge, qui clame son envie de gagner un titre, devra encore attendre.
Un Euro 2020 "super-contaminant" ?
C'est ce que redoute l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle a recommandé jeudi que les villes-hôtes des derniers matches de l'Euro de football assurent un meilleur suivi de la circulation des spectateurs, y compris avant leur arrivée et après leur départ du stade. L'Agence nationale de Santé publique écossaise rapporte que 1991 cas de Covid ont été recensés chez des personnes ayant assisté à au moins un événement de l'Euro. Autant de personnes qui ont pu contaminer d'autres supporters, précise l'agence. Une inquiétude alors que les demi-finales et la finale se joueront au même endroit : à Londres, à chaque fois devant 60.000 personnes au stade.
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En Italie, on prend les devants puisque les billets récemment vendus à des résidents du Royaume-Uni pour le quart de finale Angleterre-Ukraine, prévu samedi à Rome, ont été annulés à la demande des autorités italiennes. Afin d'éviter le déplacement de supporters qui ne respecteraient pas les mesures de quarantaine.
L'Allemand Toni Kroos arrête la sélection
Le milieu international allemand du Real Madrid Toni Kroos a annoncé vendredi qu'il quittait la sélection allemande, trois jours après l'élimination en huitièmes de finale de l'Euro de la Mannschaft. "J'ai joué 106 fois pour l'Allemagne. Il n'y aura pas de nouvelle fois", a écrit sur son compte officiel Instagram le joueur de 31 ans, champion du monde 2014.