Le coup d'envoi de l'Euro a été sifflé vendredi soir. Les matchs sont prévus jusqu'au 11 juillet dans une dizaine de stades européens. "C'est un Euro symbolique parce qu'il permet de rouvrir les frontières au moins dans la tête des supporters", salue Roxana Maracineanu, ministre des Sports, invitée d'Europe 1 samedi matin. "Que ça se passe sur 11 pays, que le sport permette de se retrouver, de vivre ensemble, de vibrer pour la même compétition partout sur le continent européen, c'est quelque chose de beau. Et on en a besoin."
Des consignes sanitaires différentes d'un pays à l'autre
Si les supporters peuvent enfin gagner les gradins après un an d'attente pour cause de pandémie, les consignes sanitaires varient d'un pays à l'autre. A Budapest, toutes les places pourront être occupées alors qu'à Saint-Pétersbourg le stade ne sera qu'à moitié plein. Pour le reste, la jauge oscillera entre 20 et 30% de la capacité normale. "Ce championnat sera un peu spécial du fait de ces règles qui varient d'un pays à l'autre. C'est un casse-tête pour les joueurs et surtout pour les supporters", reconnait la ministre.
Aucun match ne sera disputé en France, mais les aficionados pourront se retrouver dans les bars - jusqu'à 23h - et dans les quelques fan-zones ouvertes pour l'occasion. "Jusqu'au 30 juin, la jauge sera la même que dans les stades, c'est-à-dire 5.000 personnes ou 65% de la capacité d'accueil", rappelle Roxana Maracineanu. Les personnes présentes devront rester assises et respecter les gestes barrière. Si certaines communes, comme Saint-Denis, ont décidé de se mobiliser dès le premier match des Bleus, mardi 15 juin, la plupart des grandes villes, comme Paris, Lyon et Nice, préfèrent attendre le mois de juillet et la levée de certaines restrictions. Mais beaucoup de municipalités, comme celles de Lens et de Nîmes, ont déjà décliné, jugeant le protocole trop strict.