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À bord du nouveau maxi-trimaran de Thomas Coville, une révolution dans le monde de la voile

Pierre-Baptiste Vanzini, édité par Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

Peu avant le baptême de son maxi trimaran, Thomas Coville a accueilli notre journaliste sur son pont, pour une visite guidée. 

32 mètres de long, 25 de large et 32 de haut. Ces mensurations dantesques sont celles du nouveau maxi-trimaran Sodebo de Thomas Coville. Avec ce chasseur de records, le navigateur français espère entrer un peu plus dans l'histoire de la voile. Avant l'inauguration de ce mastodonte ce dimanche au Sables d'Olonnes, le skipper a permis à notre journaliste de monter à bord. 

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Le maxi-trimaran lors de sa toute première mise à l'eau, à Vannes, en mars 2019. Crédit photo : SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Un navire bardé d'innovations dans les moindres recoins, de la proue à la poupe

Avec sa silhouette unique et son mât sur lequel sont peints des ombres humaines, le navire de classe "Ultim" de Thomas Coville ne passe pas inaperçu. Mais à y regarder de plus près, un détail saute aux yeux : le cockpit de ce géant n'est pas situé vers l'arrière du navire, mais juste devant le mât, au centre. Une mini-révolution qui permet un meilleur équilibre, mais aussi de descendre la grand voile au plus près du pont. Cela donne à ce dompteur de vagues de faux airs, à mi-chemin entre une Formule 1 et un vaisseau spatial. Et pour cause, le maxi-trimaran a été conçu par des spécialistes de l'aéronautique et de la course automobile. 

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Thomas Coville sur le toit de son cockpit. Crédit photo : SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Mais le design général et le nouvel emplacement du cockpit ne sont que les innovations les plus flagrantes tout droit sorties de l'imagination de Thomas Coville et de son équipe de huit designers qui ont planché sans relâche pendant des milliers d'heures de travail. En plus d'être un bijou d'aéronautique, le monstre est bardé de la proue à la poupe d'instruments de navigation dernier cri avec fibre optique, intelligence artificielle et rapport de performance automatique après chaque navigation. 

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"Quand j'ai commencé à décoller pour la première fois, j'en avais les larmes aux yeux"

Maintenant que le mastodonte est à l'eau, Thomas Coville l'apprivoise, et doit apprendre à le comprendre, à faire corps avec lui. "Tous les jours j'attends la prochaine sortie en me demandant ce que je vais apprendre", confie-t-il au micro d'Europe 1. "Je ne pensais pas que ça allait me sortir les tripes et m'émouvoir autant. Quand j'ai commencé à décoller pour la première fois, j'en avais les larmes aux yeux. On entre dans une autre dimension", ajoute le navigateur. Après le rodage, Thomas Coville d'ores et déjà prévu de faire pas moins de 14 traversées de l'Atlantique et deux tours du monde, en 4 ans. De quoi apprendre à voler, et ne plus vouloir atterrir. 

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