Le coup d'envoi de l'Euro sera donné vendredi à 21h. Après un an d'attente pour cause de pandémie, les supporters pourront suivre des matchs quotidiens jusqu'au 11 juillet. Mais s'ils veulent les voir en groupe, à l'extérieur ou dans un bar, il faudra faire avec de strictes consignes sanitaires. "A peine a-t-on annoncé qu'il y aurait bien des fan-zones, qu'on avait des appels de différents maires", sourit la ministre déléguée au Sport, Roxana Maracineanu.
Jérémie Bréaud, le maire de Bron - ville de la star Karim Benzema - estime que le protocole est certes strict mais pas insurmontable. "La jauge est limitée à 900 personnes. Pour des raisons de sécurité, il faut qu’elles s’inscrivent sur internet, qu’elles respectent les gestes barrière et qu'elles soient assises. Ca ne va pas être simple mais à nous de faire passer les consignes. Offrir du bonheur aux gens, ça n’a pas de prix", se réjouit-il au micro d'Europe 1.
Nîmes et Lens déclinent
La ville de Saint-Denis aussi a décidé de se mobiliser dès le premier match des Bleus, mardi 15 juin. Ce qui n'est pas le cas de la plupart des grandes villes. A Paris, Lyon, Nice ou encore Strasbourg, on attend le mois de juillet, et la fin de certaines restrictions, pour envisager des rassemblements. Car à partir du 30 juin, le couvre-feu sera levé et les supporters auront le droit d'être debout. Les maires de ces villes se donnent trois semaines pour réfléchir.
D'autres ont déjà pris leur décision, comme Nîmes et Lens, qui préfèrent s'en passer, les trouvant trop compliquées à organisées et trop risquées. A Rennes, la mairie va même plus loin : les matches ne pourront pas être diffusés sur les terrasses des bars, afin d'éviter les attroupements.