Il n'y a heureusement pas que des déceptions dans le contingent français à l'Euro 2020. Stéphanie Frappart, seule femme arbitre de la compétition, est toujours qualifiée pour assurer son rôle de quatrième sifflet ou de remplaçante lors des quarts de finale. Une fierté pour le corps arbitral français, qui regrette la non retenue de Clément Turpin, arbitre principal, auteur selon l'UEFA de plusieurs erreurs d'appréciations lors de Russie-Danemark (1-4). La Française peut "profiter" de l'élimination prématurée des Bleus, en huitièmes de finale contre la Suisse (3-3, 5-4 t.a.b.), pour prolonger l'aventure au sifflet dans cette compétition.
Une participation déjà historique
Lors du match d'ouverture entre l'Italie et la Turquie (3-0), l'instance européenne du foot avait désigné la Française Stéphanie Frappart comme quatrième arbitre. La Francilienne de 37 ans est ainsi devenue la première femme à officier lors d'un Euro masculin de football. Une nomination historique après d'autres échelons gravis ces derniers temps : l'arbitre française était déjà la première à avoir assurer un rôle principal en Ligue des Champions cet hiver.
Seule rescapée du contingent tricolore de l'Euro 2020, la Francilienne peut prétendre à participer à la suite de la compétition, notamment les demi-finales et la finale à Wembley. Elle pourrait imiter Stéphane Lannoy, le dernier Français à avoir diriger un match à élimination directe d'un championnat d'Europe, celui de la demi-finale de 2012 entre l'Italie et l'Allemagne (2-1). Et pourquoi pas Marc Vautrot, au sifflet lors de la finale de 1988 entre les Pays-Bas et l'URSS (2-0).
En cas de blessure de l'arbitre principal, c'est Stéphanie Frappart qui prendrait le relais. Histoire de rentrer un peu plus dans l'histoire de l'arbitrage mondial.