Un ouf de soulagement. Le comité exécutif de la Fédération Française de Football (FFF) a décidé de maintenir les Girondins de Bordeaux en Ligue 2 la saison prochaine. Une bonne nouvelle pour le club qui redoutait un dépôt de bilan en cas de relégation administrative. "Le club est sauvé", assure Gérard Lopez, le président des Girondins, au micro d'Europe 1. "Je suis hyper content pour les employés du club, pour les joueurs, pour les supporters, pour l'environnement autour du club", se réjouit-il. Même si lui personnellement se montre plutôt prudent face à la décision : "Je suis surtout conforté dans l'idée qu'on avait des droits et que ces droits-là ont été respectés. À partir de là (...), ce n'est pas de la joie, mais c'est simplement une confirmation du fait que ce qu'on a dit est juste et a été apprécié", précise-t-il.
Un dossier "hyper solide"
Pour en arriver à un tel résultat ce mercredi - après avoir échoué devant la DNCG puis la FFF - Gérard Lopez a dû monter un dossier qu'il qualifie lui-même "d'hyper solide". "Il y avait des négociations en cours avec des prêteurs. En première instance, on n'a pas pu présenter la totalité de ce qu'on aurait voulu, tout simplement parce qu'il y avait un blocage avec eux. En deuxième instance, on a présenté un dossier qui était hyper solide", explique Gérard Lopez.
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"Le fait qu'on soit sauvé, ça ne veut pas dire qu'on doit se reposer"
Désormais sauvé, Gérard Lopez se projette déjà sur la saison à venir : "Je veux que tous les efforts qui ont été fourni sur ces cinq dernières semaines soient le départ de quelque chose et pas l'arrivée. Le fait qu'on soit sauvé aujourd'hui, ça ne veut pas dire qu'on doit se reposer", assure l'ancien président de Lille.
Une dernière étape mardi devant la DNCG
Ambitieux, Gérard Lopez affirme sur Europe 1 que l'objectif est de "remonter en Ligue 1 dès cette saison". Mais pour cela, "il faut qu'on soit libre de pouvoir entreprendre et qu'on nous laisse travailler tranquillement "confie le président du club bordelais. En effet, les Girondins de Bordeaux devront passer une ultime étape mardi 2 août devant la DNCG pour savoir si le gendarme financier lui impose des mesures - (comme un encadrement de la masse salariale).
"Il y avait une surveillance l'année passée qui a créé pas mal de problèmes parce que finalement, on n'a pas pu gérer le club comme on le souhaitait", détaille le président des Girondins. En effet, les Girondins étaient surveillés de très près par la DNCG qui, pour chaque million dépensé, voulait que le club en fasse rentrer autant dans ses caisses.