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Ligue 1 : la commission de discipline clémente avec Paris, moins avec Montpellier

Europe 1 avec AFP . 3 min
Ligue 1 : la commission de discipline clémente avec Paris, moins avec Montpellier
Ligue 1 : la commission de discipline clémente avec Paris, moins avec Montpellier AFP / © FRANCK FIFE / AFP

La commission de discipline de la LFP a sanctionné le PSG d'un huis clos partiel pour une rencontre après les banderoles visant Adrien Rabiot lors du match de la 26e journée de Ligue 1 contre l'OM (3-1) le 16 mars. Elle a eu la main plus lourde à l'encontre de Montpellier qui écope du match définitivement arrêté sur la défaite 2-0 contre Saint-Etienne.

Paris s'en sort bien, Montpellier moins. La commission de discipline de la LFP a sanctionné le PSG d'un huis clos partiel pour une rencontre après les banderoles visant Adrien Rabiot lors du match de la 26e journée de Ligue 1 contre l'OM (3-1) le 16 mars.

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Elle a eu la main plus lourde à l'encontre de Montpellier qui écope du match définitivement arrêté sur la défaite 2-0 contre Saint-Etienne, et d'une fermeture jusqu'en fin de saison de la tribune Etang de Thau.

Attaques "ignobles et inacceptables"

"La commission a sanctionné le club du Paris Saint-Germain d'une mesure de huis clos partielle, donc une partie de la tribune Auteuil qui sera fermée pour un match et d'une amende de 20.000 euros. La sanction prendra effet mardi à 0h, donc ce n'est pas le match de Angers qui sera concerné, ce sera le suivant (face au Havre le 19 avril, NDLR)" a détaillé Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline.

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Pour son retour au Parc des Princes, Adrien Rabiot, qui évolue désormais chez le rival honni de l'Olympique de Marseille après avoir été formé au PSG, avait été accueilli par des sifflets nourris et des chants insultants répétés. Le milieu de terrain international avait aussi été ciblé par plusieurs banderoles offensantes déployées par des supporters parisiens, dont l'une qui évoquait sa mère, qui gère ses intérêts depuis le début de sa carrière, ainsi que son père. Ce dernier est décédé en 2019 après avoir souffert pendant 12 ans d'un "locked-in syndrome" provoqué par un grave AVC.

Véronique Rabiot, la mère et conseillère du milieu de terrain de l'Olympique de Marseille Adrien Rabiot, a porté plainte contre X pour injure. Son fils avait dénoncé l'attitude des supporters et de son ancien club sur les réseaux sociaux.

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L'OM avait de son côté dénoncé dans un communiqué les attaques "ignobles et inacceptables" visant Adrien Rabiot et sa famille. A l'énoncé de la sanction, personne, ni à Paris, ni à Marseille, ni encore dans le clan Rabiot, n'a réagi immédiatement.

Pas de point perdu pour le MHSC

Dans l'autre gros dossier de la soirée pour la commission de discipline, Sébastien Deneux, son président s'est montré un peu plus disert, notamment pour expliquer pourquoi le MHSC n'avait pas eu en plus du match perdu et de la fermeture d'une tribune de son stade jusqu'à la fin de saison, de retrait de points pour ce match définitivement arrêté.

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"La commission considère que les acteurs du match n'ont pas été directement impactés par les incidents eux-mêmes, même s'il s'agit d'incidents graves avec, je le rappelle quand même, un stadier notamment qui a été blessé" a-t-il déclaré. "On avait des incidents graves qui ont nécessité l'évacuation d'une tribune avec des mobilisations de forces de l'ordre, on était sur des incidents assez importants. Pour autant, la perte de points en général est associée à une atteinte directe aux acteurs du match, ce qui n'a pas été le cas, donc on n'est pas allé sur cette zone de sanction" a-t-il encore appuyé.

Le 16 mars, la rencontre entre les deux équipes luttant pour le maintien en Ligue 1 avait été interrompue à la suite de jets de fumigènes des supporters montpelliérains sur la pelouse et en tribunes, provoquant un début d'incendie. Arrêtée temporairement par l'arbitre François Letexier qui a invité les deux équipes à rejoindre les vestiaires, la partie a été interrompue définitivement après une réunion de crise entre les délégués de la partie et l'intervention des forces de l'ordre.

A la 57e minute, la lanterne rouge Montpellier était menée (2-0) à la suite d'un doublé de l'attaquant belge des Verts Lucas Stassin (11e, 53e). Laurent Nicollin venu plaider la cause de son club à Paris devant la commission n'a pas souhaité s'exprimer en sortant de son audition. Il peut désormais saisir, s'il le souhaite, la commission supérieure d'appel de la FFF ou aller directement devant le CNOSF, comme c'est désormais la coutume, pour demander une conciliation.