Cherki a inscrit le second but lors de la victoire de l'OL contre Lens (2-1) 12:27
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avec AFP , modifié à
Lyon s'est imposé à domicile 2 buts à 1 contre Lens qui se retrouve chassé du podium par Monaco (3e), dimanche soir lors du dernier match au programme de la 23e journée de Ligue 1. Privés de leur entraîneur Laurent Blanc, malade, les Lyonnais sont désormais 9e après ce quatrième match consécutif sans défaite.

En net regain de forme, Lyon s'est imposé 2 à 1 aux dépens de Lens en perte de vitesse, dimanche dans son Groupama stadium, au terme d'un match de la 23e journée de Ligue 1 de bon niveau et spectaculaire. Les Lensois, sans victoire sur leur quatre dernières rencontres de championnat (2 nuls, 2 défaites) descendent au 4e rang à trois longueurs de Marseille alors que l'OL, reste décroché, 9e à six points de Lille (5e).

Pourtant les Lyonnais, invaincus en Ligue 1 depuis quatre matches, sont sur une bonne dynamique même si l'Europe par le championnat est encore loin. Ils n'ont perdu qu'une fois sur leurs neuf dernières sorties (6 victoires, 2 nuls) toutes compétitions confondues et sont toujours en course, comme Lens, en Coupe de France. Ils recevront Grenoble (Ligue 2) en quarts de finale, le 28 février.

En reconquête

Mais l'OL est aussi parti en reconquête de son public devant lequel il restait sans victoire depuis quatre matches (2 victoires, 2 nuls). De sérieux incidents avaient eu lieu après la défaite contre le cours du jeu face à Strasbourg (2-1), le 14 janvier, provoqués par des individus radicaux issus des groupes ultras.

Face à Lille, le 8 février, le stade était au deux-tiers vide avec un horaire de coup d'envoi (18 heures 15) incongru, il est vrai. Dimanche, ils étaient cette fois-ci 55.000 spectateurs pour soutenir leur équipe, probablement séduits par l'affiche mais aussi par le nouvel état d'esprit insufflé depuis l'arrivée de Laurent Blanc en octobre. Et le public a soutenu son équipe jusqu'au bout. La manifestation, avant la rencontre, des ultras réclamant "une refonte du pôle sportif" n'est qu'une pure coïncidence.

Lacazette et Cherki font la différence

Car le travail physique opéré durant la trêve Coupe du monde porte enfin ses fruits et Lyon peut afficher une solidarité et une combativité, à l'image de l'activité de Maxence Caqueret et de Corentin Tolisso enfin en forme, perdue depuis de longs mois.Mais surtout, Blanc, malade et absent dimanche, remplacé sur le banc par son adjoint Franck Passi, a redonné une âme à son équipe et s'appuie essentiellement sur les forces vives du club, les jeunes notamment.

Après avoir perdu six joueurs au mercato d'hiver, l'Olympique lyonnais en a engagé trois, Jeffinho (Botafogo), Amin Sarr (Heerenveen) et Dejan Lovren (Zenit Saint-Pétersbourg) mais seul ce dernier était aligné au coup d'envoi. Dominés par Lens, les Lyonnais ont ouvert la marque par Alexandre Lacazette sur un service de Rayan Cherki (23). Les deux hommes ont une bonne complicité mais Lacazette a dû sortir juste avant la mi-temps, victime d'une blessure à une cuisse.

Lyon a tenu bon

Et si Lens a égalisé par une superbe frappe enroulée en pleine lucarne du Colombien Deiver Machado, à la réception d'un centre délivré de l'aile droite par Adrien Thomasso (39), Lyon, après un bon tir de Tolisso et une reprise de Cherki hors cadre (62), a porté le score à 2-1 en seconde période avec un magnifique but de ce même Cherki, après un relais avec Caqueret (64).

Moussa Dembélé aurait aussi pu ajouter un troisième but sans les interventions de Brice Samba (70, 90+1). Mais Lens, qui a pourtant contrôlé la partie avec près de 60% de possession du ballon, a tenté jusqu'au bout de revenir à la marque et Anthony Lopes a dû se montrer vigilant sur un tir de Seko Fofana (71), alors qu'une reprise de la tête de Florian Sotoca est passée peu à côté (77).