La rencontre de Ligue 2 Bordeaux-Rodez, stoppée le 2 juin après l'agression d'un joueur ruthénois, a été donnée perdue aux Girondins par la commission de discipline, lundi, une décision qui compromet les chances de montée en Ligue 1 du club au scapulaire. Le club de Bordeaux, sanctionné par ailleurs du retrait d'un point et de la fermeture d'une tribune pour deux matches lors de la saison suivante, a dénoncé une décision "aussi incompréhensible que disproportionnée" et a annoncé vouloir saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) "dans les plus brefs délais".
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Une rencontre déterminante pour les deux clubs
La rencontre disputée en clôture de la saison, le 2 juin à Bordeaux, était déterminante à la fois pour les Girondins, engagé dans un sprint à distance avec Metz pour l'accession à la Ligue 1, et pour Rodez, à la lutte avec Annecy pour éviter la relégation. Le match a été interrompu en première période après l'agression, par un supporter bordelais descendu des tribunes, d'un joueur du RAF, Lucas Buades, qui venait d'ouvrir le score. Appliquant le protocole, l'arbitre a renvoyé les deux équipes aux vestiaires à la 23e minute, avant d'acter plus tard, l'arrêt définitif de la rencontre.
La défaite sur tapis vert signifie que Bordeaux, troisième de Ligue 2, échoue à atteindre la deuxième place du classement synonyme de montée en L1. Le club de Metz, deuxième, rejoindra l'élite la saison prochaine, sauf si le recours bordelais aboutit. Cette décision, en l'état, acte également le maintien de Rodez en Ligue 2 et la descente d'Annecy en National.