C'était il y a sept ans et demi. Affublé du numéro 11, Antoine Griezmann honorait sa première sélection avec l'équipe de France, contre les Pays-Bas. Le début d'une très longue aventure, qui le verra, dimanche soir, célébrait sa centième sélection face à l'Espagne, en finale de la Ligue des Nations. Une rencontre à la saveur particulière pour "Grizou", dont l'Espagne est le pays d'adoption à l'adolescence.
Un retour victorieux en Espagne ?
Le meneur de jeu des Bleus, "très fier et très heureux" de cette étape, y reviendra d'ailleurs après cette trêve internationale, puisqu'il évolue à l'Atlético de Madrid, son club de 2014 à 2019 et depuis l'intersaison. "Il y a aussi ce côté de ne pas revenir en Espagne en ayant perdu. J'espère que ça va bien se terminer avec une coupe et une fête après le match."
Si Antoine Griezmann s'est fait un nom en Espagne, notamment à l'Atlético de Madrid où il apprend à défendre autant qu'à attaquer, c'est avec le maillot bleu que l'attaquant remporte ses plus beaux succès. À l'Euro 2016, il termine meilleur buteur du tournoi. Le Mâconnais d'origine inscrit un doublé, notamment face à l'Allemagne, dans un stade Vélodrome en fusion. En 2018, c'est l'apothéose avec un titre de champion du monde, qui doit beaucoup à Antoine Griezmann, impliqué dans trois des quatre buts français en finale.
Les louanges de Deschamps
S'il n'a pas le charisme d'un Michel Platini ou l'élégance d'un Zinédine Zidane, Antoine Griezmann, qui célèbre ses buts en mimant des séquences de jeu vidéo, est bien en train de marquer l'histoire des Bleus. "Regardez son efficacité à travers les buts qu'il fait marquer et les buts qu'il a marqués. C'est un joueur qui est ultra-performant et important pour l'équipe de France", assure Didier Deschamps, qui en a fait un des hommes de base de son dispositif.
À 30 ans, l'infatigable Antoine Griezmann jouera dimanche soir son 57e match d'affilée avec les Bleus. Il n'est plus qu'à dix buts de Thierry Henry, le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France et légende du football tricolore, que "Grizou" est déjà lui aussi.