Après les JO, les Français s'apprêtent à vibrer pour les paralympiques. Au cours des 12 prochains jours, de nombreuses compétitions se dérouleront dans la capitale. Dès ce jeudi matin, les premières épreuves de badminton et de tir à l'arc auront lieu, tandis que ce jeudi après-midi aura lieu le para cyclisme sur piste à Saint Quentin-en-Yvelines. Et sur cette épreuve, les Français assument avoir beaucoup d'ambition.
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"On vient de loin"
Les para cyclistes n’ont pas participé à la cérémonie d’ouverture mercredi soir. Les athlètes de l’équipe de France sont restés à leur hôtel près du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines afin d’être le plus frais possible. Après des années de vache maigre, le para cyclisme français est devenu la meilleure discipline tricolore en 2021 à Tokyo et démarre la compétition avec beaucoup d’appétit, confirme l’entraineur de l’équipe Laurent Thirionet.
"On vient de vraiment très, très loin dans notre discipline. Aux Jeux de Rio [en 2016, ndlr], la France avait remporté une médaille de bronze. On est revenu de Tokyo avec 17 médailles et aujourd'hui, on espère flirter avec les 25 médailles", souligne-t-il.
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Faire résonner la Marseillaise
Et parmi les chances de médailles, Marie Patouillet, vice-championne du monde en 2023 mais aussi Heidi Gauguin qui est devenue la première athlète handisport championne du monde chez les valides. À seulement 19 ans, Heidi Gauguin, né sans avant-bras gauche, qui dispute ses premiers jeux, est décontractée.
"Je me sens super bien. On n'est pas stressé. On a confiance en nous, en notre travail et on pense que ça ira tout seul", estime-t-elle au micro d'Europe 1. Aussi à l’aise sur piste que sur route, Alexandre Léauté qui ne peut pédaler qu’avec une seule jambe, rêve lui aussi de faire résonner la Marseillaise à la maison. Réponse dans les prochains jours.