Wendie Renard ne regrette rien. À quatre mois et demi de la Coupe du monde féminine de football, la joueuse de l'Olympique lyonnais, et désormais ex-capitaine des Bleues, a déclaré avoir pris ses "responsabilités" après son retrait volontaire de la sélection nationale. À l'initiative d'une fronde envers la sélectionneuse Corinne Diacre, fraîchement débarquée de son poste par la Fédération française de football (FFF), Wendie Renard a pris une "décision mûrement réfléchie depuis plusieurs mois". Au micro de l'émission Europe 1 Sport (tous les soirs de 20 heures à 23 heures), la Martiniquaise a toutefois expliqué avoir fait un choix "très difficile".
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Une décision qui a secoué les Bleues puisque d'autres voix se sont élevées à la suite du départ de Wendie Renard. Les deux attaquantes phares Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto ont imité leur coéquipières, toutes dénonçant le mauvais système managérial établi par Corinne Diacre. Avec ses 142 sélections en équipe de France, Wendie Renard s'est toutefois défendue de toute influence sur les autres joueuses : "J'ai pris une décision personnelle", a déclaré la principale intéressée avant de poursuivre : "Ça fait du bien de pouvoir être alignée avec ses valeurs."
Un retour possible ?
La défenseure de l'Olympique lyonnais se sent aujourd'hui libérée d'un poids. Mais elle n'exclut toutefois pas un retour en sélection nationale. Celle qui a été à l'initiative du départ de Corinne Diacre, attend avec impatience le choix de la ou du nouveau sélectionneur des Bleues pour décider quoi que ce soit. Mais un potentiel retour sous le maillot tricolore n'est pas garanti, "il faut aussi que le prochain sélectionneur ait envie de travailler avec moi", a souligné la défenseure.
Wendie Renard le rappelle, "c'est le sélectionneur qui me sélectionnera si je suis performante avec mon club (...) mais pourquoi pas ?". La joueuse de 32 ans ne ferme pas la porte à un retour en équipe de France pour la Coupe du monde de football féminine qui se tiendra du 20 juillet au 20 août prochain en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Disputer une telle compétition est "un rêve ultime" pour celle qui avait déjà pris part au Mondial 2019 où la France avait été éliminée en quarts de finale par les États-Unis. "Je suis une compétitrice dans l'âme. J'aime ce maillot et je veux tout faire pour gagner un titre avec", a finalement clamé dans Europe 1 Sport la joueuse la plus capée de l'histoire des Bleues.