Le directeur de Roland-Garros, Guy Forget, a dit dimanche "comprendre la frustration" de la WTA qui avait qualifié d'"injuste" la programmation des demi-finales dames hors du central, pas "un déclassement" selon lui.
Reports sur les courts Suzanne Lenglen et Simonne-Mathieu
"Nous comprenons la frustration de la WTA qui a eu l'impression que nous avons en quelque sorte dévalorisé ces demi-finales", a expliqué Guy Forget. Traditionnellement jouées le jeudi après-midi sur le court Philippe-Chatrier, les demi-finales du tableau féminin avaient été reportées à vendredi, à cause de la pluie tombée sans discontinuer mercredi sur Roland-Garros, et programmées sur les courts Suzanne Lenglen et Simonne-Mathieu.
Une "honte" pour Amélie Mauresmo
La WTA, l'organisation qui régit le tennis féminin professionnel, avait sèchement critiqué ce choix, qualifié de "honte" par l'ancienne n°1 mondiale Amélie Mauresmo. "Nous pensons que les courts Lenglen et Mathieu (...) n'étaient pas un déclassement", a-t-il estimé. "Compte-tenu des éléments dont nous disposions, de l'urgence et des conditions climatiques qui arrivaient, qui étaient assez instables, nous avions estimé que ce choix-là était le meilleur possible. Ce sont des décisions délicates", a-t-il ajouté.