J-1 avant l’ouverture de Roland-Garros. Retardée pour cause de crise sanitaire, l’édition 2020 ne se jouera pas, comme d’habitude, sous le soleil du début d’été. Dans les gradins, seuls 1.000 spectateurs pourront y assister. Pour couronner le tout, les joueurs français n’arrivent pas sur les courts au meilleur de leur forme, entre manque de repères pour les uns et recherche de sensations pour les autres. Sans compter l’inédite transition expresse entre deux surfaces, le dur de l’US Open et la terre battue de Roland-Garros.
"Gaël Monfils reste une chance forte pour le côté français"
En l’absence de Jo-Wilfried Tsonga et Lucas Pouille, Sébastien Grosjean, le capitaine de coupe Davis mise avant tout sur le numéro 1 français Gaël Monfils. "Même s’il a très peu joué depuis la reprise, que ça a été difficile, il reste une chance forte pour le côté français." Le joueur n'a toutefois pas gagné un seul match depuis la reprise du circuit ATP. "On se souvient par le passé de Gaël arrivant à Roland-Garros avec très peu de victoires ou un peu diminué physiquement, et réussissant quand même à chaque fois à passer les tours, à se retrouver en deuxième semaine", relativise Sébastien Grosjean.
Signe que la situation n’est pas si mauvaise, Benoît Paire, touché par le Covid-19 à la veille de l’US Open, était à l’entrainement vendredi à Roland-Garros. Dans le tableau féminin, le contingent français comptera sur ses championnes de Fed Cup, notamment sur Alizé Cornet, huitième de finaliste à New York, et Fiona Ferro, qui revient de blessure après un bon début d’été.