Agé de 29 ans, Thibault Lassalle est joueur de rugby, mais pas que. Le deuxième ligne de Castres est en effet le fils du candidat à l'élection présidentielle Jean Lassalle. Il a accordé jeudi un long entretien à La Dépêche du midi dans lequel il revient sur les liens forts qu'il entretient avec son père ainsi que sur la juste distance qu'il veut garder vis-à-vis de son engagement politique.
"L'habitude de ses combats". Thibault Lassalle affirme être "très proche" de son père "depuis toujours", et "avoir l'habitude de ses combats". Il confie avoir grandi avec un père très engagé et abordable, à qui tout le monde voulait parler : " C'est même parfois un peu pénible quand tu es petit ou que tu veux passer un moment en famille : c'est jamais trop possible", se remémore-t-il. Il raconte l'avoir aidé lors "de quelques campagnes" : "je le conduisais dans les mairies, j'aime bien aller au contact des gens avec lui".
Discrétion. S'imagine-t-il devenir le fils du président de la République ? "Cela ne fait pas du tout rêver, franchement", lance celui qui, comme tous les montagnards, "aime bien la discrétion". "Les paillettes ne me font pas rêver", jure-t-il.
"Cela ne me donne pas envie à titre personnel". Le fils aîné de Jean Lassalle - il a deux frères et une soeur, ndlr - ne se projette pas dans une éventuelle carrière politique pour suivre la voie de son père : "Cela ne me donne pas envie à titre personnel, mais cela m'a toujours plu de suivre ce qu'il faisait et la politique", explique-t-il. "Je suis assez critique avec lui (...) il aime bien m'appeler pour avoir mon avis et échanger", poursuit-il. Avec la même réserve, toutefois, que celle évoquée plus haut : "je ne pourrais pas dire à quelqu'un de voter pour mon père. J'aurais trop peur de mettre les gens mal à l'aise".