Le patron de Bouygues, Martin Bouygues, a haussé le ton face à l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) mercredi en se disant "extrêmement choqué" par la procédure lancée par le régulateur contre sa filiale télécoms sur la couverture 4G des zones peu denses.
Un communiqué "incompréhensible". "J'ai été extrêmement choqué par la procédure lancée par l'Arcep la semaine dernière avec ce communiqué incompréhensible concernant Bouygues Telecom et notamment la couverture en zone 4G", a-t-il déclaré au cours de la présentation des résultats du groupe qu'il préside. "L'Arcep nous fait le procès d'intention de ne pas respecter nos obligation en 2017, je rappelle que nous sommes en février 2016, et nous avons démontré aux services de l'Arcep que nous étions parfaitement en phase avec l'objectif de janvier 2017", a-t-il insisté.
Respect des échéances. L'Arcep a mis jeudi en demeure Bouygues Telecom, mais aussi SFR, de "respecter leur prochaine échéance" concernant la couverture en 4G des zones peu denses. Bouygues Telecom, Orange et SFR sont tenus d'assurer la couverture de 40% de la population des zones peu denses d'ici le 17 janvier 2017. Bouygues Telecom a précisé déjà couvrir 20% de la zone de déploiement prioritaire avec les fréquences 800 et 1.800 Mhz, dont 12% de couverture 4G en janvier 2016. "L'obligation de couvrir 40% de la zone de déploiement prioritaire en 800 Mhz en janvier 2017 ne présente pas de difficultés", a souligné Martin Bouygues.