Deux adolescentes avaient évoqué sur Facebook la possibilité de commettre des attentats. Elles comparaissent à partir de ce mercredi à huis clos devant le tribunal pour enfants de Paris pour association de malfaiteurs terroriste.
La plus jeune placée en détention. Ces deux mineures, âgées de 15 et 17 ans au moment des faits, avaient été mises en examen le 12 mars 2016 par un juge antiterroriste. La plus jeune avait été placée en détention et la seconde sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet. Quelques jours plus tôt, elles avaient été interpellées par des enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avec deux autres jeunes filles qui, elles, avaient été remises en liberté à l'issue de leur garde à vue.
"Aucune arme découverte". Ces quatre adolescentes s'échangeaient des messages sur le réseau social Facebook dans lesquels elles affirmaient vouloir commettre des attentats "dans des lieux de rassemblement" mais aucun élément matériel n'était venu étayer ces menaces. Pour le parquet de Paris, il s'agissait avant tout d'un "projet intellectuel". "Aucune arme, ni substance de nature explosive n'a été découverte" avait-il confirmé.
Deux des adolescentes sont sœurs et n'ont jamais rencontré les deux autres protagonistes qui ne se connaissaient pas non plus. Toutes quatre habitaient "dans des villes différentes", selon la police. Les enquêteurs de la DGSI soupçonnaient notamment les jeunes filles d'un projet d'attentat visant une salle de concert parisienne. Elles affirmaient vouloir commettre des attentats "semblables à ceux du 13 novembre", avait expliqué une source policière.