Google a annoncé jeudi avoir fait appel de la condamnation à 100.000 euros d'amende que lui a infligée en mars la Cnil, pour ne pas avoir accepté de déréférencer des informations concernant des particuliers sur toutes les extensions de son moteur de recherche.
La ligne de défense de Google. Google, qui n'accepte d'appliquer le "droit à l'oubli" que pour des recherches faites à partir des extensions européennes de son site (comme google.fr, mais pas google.com), estime notamment que la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) n'a pas le pouvoir de l'obliger à faire appliquer ses décisions hors des frontières françaises.