Le 52e salon du Bourget ouvre ses portes au public vendredi. Plus de 200.000 personnes sont attendues d'ici dimanche pour admirer les dernières nouveautés aériennes. Elles pourront déambuler partout… sauf dans un endroit, tenu secret, qu'Europe 1 a pu tester en exclusivité : le simulateur du Rafale, l'avion de combat, uniquement réservé aux acheteurs potentiels.
Crédit photo : Dassault
Un paysage qui ressemble à l'Afghanistan. On entre tout d'abord dans un vrai cockpit de Rafale : siège étroit, même tableau de bord, mêmes boutons. Face à un écran panoramique à 180 degrés, on vole à 1.000 km/h, à 30 mètres d'altitude, en rase-motte, au-dessus d'un paysage qui ressemble à l'Afghanistan. Objectif : neutraliser une cible ennemie. "Les sons qu'on vient d'entendre, ce sont les deux missiles qui viennent de partir. On vient de tirer les deux premières cibles face à nous. Les deux explosent en même temps", explique Noël, instructeur chez Dassault.
On a testé le très secret simulateur du Rafalepar Europe1fr
"L'avion ne voit pas les nuages". Soudain, une nappe de brouillard surgit. On ne voit plus rien, mais le Rafale poursuit son vol comme si rien n'était. "L'avion ne voit pas qu'il y a des nuages. Il fait ça de manière totalement automatique, et vous ne touchez pas les commandes. C'est un peu comme conduire en plein centre-ville de Paris à 180 km/h, dans le brouillard, sans toucher le volant", illustre Noël. On teste également l'atterrissage, en mode manuel. "Ça y est, vous êtes posé sur la piste comme une fleur."
Chaque jour, des pilotes des armées étrangères viennent tester le Rafale pour savoir s'ils donneront leur feu vert pour l'achat de cet avion de combat, vendu sans option autour de 100 millions d'euros.