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Aurélien Fleurot / Crédits photo : JOEL SAGET / AFP
Air France a pris la décision d'utiliser l'intelligence artificielle générative pour optimiser ses activités et améliorer l'expérience de ses clients. La compagnie a lancé plus de 80 projets liés à cette nouvelle forme d'intelligence, dont certains seront bientôt déployés dans les aéroports.

Air France assure 1.000 vols chaque jour et transporte environ 100.000 passagers, ce qui lui permet d'avoir une vaste base de données qu'elle exploite depuis longtemps. Mais l'arrivée de l'intelligence artificielle (IA) générative permet d'aller beaucoup plus vite pour exploiter ces données. La compagnie a lancé plus de 80 projets liés à cette nouvelle forme d'intelligence artificielle, dont certains seront bientôt déployés dans les aéroports.

Pamelia, un outil pour obtenir des réponses facilement

Un agent d'aéroport bombardé de questions, parfois très simples, parfois très spécifiques, et c'est à ce moment qu'intervient le système Pamelia, une sorte de moteur de recherche interne boosté à l'IA, explique Julie Pozzi, en charge du sujet pour Air France-KLM. "Des agents qui sont capables maintenant d'aller rechercher une information dans une documentation qui est très riche, organisée en couches de réglementations qui s'empilent les unes sur les autres... Donc ça permet de gagner du temps dans la réponse qu'on peut faire à un client", précise-t-elle.

Une réponse pouvant être traduite instantanément en 85 langues

Grâce à sa tablette, l'agent pourra aussi accéder à la traduction instantanée en 85 langues, forcément utile avec les Jeux olympiques à l'horizon. Autre usage : permettre à un avion de partir à l'heure grâce à un autre outil développé en interne, Charlie, qui va permettre de réussir une réparation à faire en urgence, par exemple sur un rack à bagages, obligatoire pour décoller. "Au lieu de passer une demi-heure à trouver sa référence de pièces et potentiellement mettre le client en retard, le mécanicien a mis deux minutes et il peut remonter l'amortisseur et l'avion décolle sans retard", explique Élodie Reytérou, responsable transformation de la maintenance chez Air France. Si les expérimentations sont concluantes, la généralisation arrivera dans les prochains mois.