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Cinq personnes mises en examen à Paris, soupçonnées d'avoir blanchi 250 millions d'euros

Europe 1 avec AFP . 1 min
Justice (illustration).
Le concubin d'Aurélie Langelin, morte en 2021, jugé pour «meurtre sur conjoint» AFP / © AFP or licensors

Le parquet de Paris a annoncé que cinq personnes, âgées de 40 à 50 ans, ont été mises en examen cette semaine dans un dossier de blanchiment instruit à la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris "sur un montant estimé à 250 millions d'euros" depuis 2018.

Cinq personnes ont été mises en examen cette semaine dans un dossier de blanchiment instruit à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris portant "sur un montant estimé à 250 millions d'euros", a indiqué samedi le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.

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Le ministère public n'a pas apporté plus de précisions. Selon le quotidien, ces cinq personnes, âgées de 40 à 50 ans, ont été mises en examen jeudi, et quatre d'entre elles ont été écrouées, ce qu'une source proche du dossier a confirmé à l'AFP.

"Un système vieux comme le monde"

Selon cette même source, ces personnes, condamnées pour certaines il y a de nombreuses années dans des dossiers de trafic de stupéfiants, sont soupçonnées d'avoir blanchi pour 250 millions d'euros depuis 2018, via des centaines de sociétés-écrans et des comptes rebonds partout dans le monde.

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"C'est un système vieux comme le monde, ils font faire des fausses factures et déduisent la TVA de leurs charges", a ajouté la source proche du dossier. Selon cette source, l'enquête aurait débuté par un signalement reçu par les enquêteurs de la douane en juin 2023.

La même source a indiqué que les interpellations ont eu lieu dans les Hauts-de-Seine, mais aussi dans les Yvelines. Des lingots, des billets, mais surtout des comptes en banque auraient été saisis, a aussi déclaré cette source. Sollicitée par l'AFP, Me Marie Violleau, qui défend l'un des mis en cause avec Me Raphaël Chiche, a simplement indiqué qu'"aucun bénéficiaire de ce système n'a été interpellé".