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Marseille : le Préfet de police signale un tweet de Rima Hassan visant une entreprise locale

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Daniel Perron / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 2 min
Marseille : le Préfet de police signale un tweet de Rima Hassan visant une entreprise locale
Marseille : le Préfet de police signale un tweet de Rima Hassan visant une entreprise locale © Daniel Perron / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Un tweet de l'eurodéputée LFI Rima Hassan, visant une entreprise marseillaise, a été signalé au parquet dimanche par le Préfet de police des Bouches-du-Rhône. Il estime que le post sur le réseau social X est "susceptible d'inciter à la violence à l'encontre (de l'entreprise) et de ses salariés".

Le Préfet de police des Bouches-du-Rhône a signalé dimanche au parquet un post sur X de la députée européenne LFI Rima Hassan visant une entreprise marseillaise, estimant qu'il était "susceptible d'inciter à la violence à l'encontre (de l'entreprise) et de ses salariés".

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Dans un premier message posté samedi sur le réseau social X, l'eurodéputée Insoumise affirme que "les munitions retrouvées sur les corps de centaines de victimes palestiniennes" à Gaza "correspondent aux maillons M27 qui permettent les tirs en rafale" et que ces maillons sont vendus à Israël par l'entreprise marseillaise Eurolinks.

Les posts de Rima Hassan appellent à "la vindicte" contre Eurolinks, estime Retailleau

"Israël représente plus de 7% du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise #Eurolinks basée à #Marseille", affirmait encore Rima Hassan dans ce premier post samedi, avant d'en publier un second où elle donnait l'adresse de l'entreprise et son numéro de téléphone.

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Evoquant ces messages de Rima Hassan sur X et le signalement effectué par le préfet des Bouches-du-Rhône Pierre-Edouard Colliex, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé lundi matin sur BFMTV que les posts de l'eurodéputée appelaient à "la vindicte" contre l'entreprise marseillaise.

Ces maillons produits par Eurolinks, des petites pièces métalliques servant à relier entre elles des balles de fusils mitrailleurs et permettant des tirs en rafale, avaient été évoqués en mars 2024 par les sites d'investigation Disclose et Marsactu, selon qui ils seraient "susceptibles d'être utilisés contre des civils dans la bande de Gaza".

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La licence ne donne "pas droit à l'armée israélienne d'utiliser ces composants", selon Lecornu

Réagissant à ces informations, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, avait affirmé que ces pièces exportées par l'entreprise marseillaise pouvaient seulement être "réexportées" par Israël.

Selon lui, la licence permettant la vente de ces pièces "ne concern(ait) que de la réexportation vers des pays tiers" et "ne donn(ait) pas droit à l'armée israélienne d'utiliser ces composants", dans la bande de Gaza ou ailleurs.

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Après l'attaque contre Israël menée par le mouvement islamiste armé du Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles, l'armée israélienne a mené en représailles une offensive à Gaza. Celle-ci a fait au moins 48.392 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.