Des Marseillaises, beaucoup de fumigènes et surtout des slogans dénonçant le manque de moyens pour les Jeux olympiques de Paris-2024. Ce mercredi matin, plus de 200 policiers en colère ont défilé dans les rues de Paris, à bord de quatre bus à impériale, pour faire pression sur le gouvernement.
En première ligne lorsque débuteront les Jeux l'été prochain et contraints de reporter leurs congés et de travailler en horaires décalés, ils réclament, entre autres, une prime de 1.500 euros. Mais ce n'est pas tout, à en croire Angelo Bruno, secrétaire national du syndicat SGP Police Ile-de-France.
Ils dénoncent un manque de visibilité et de communication
"On réclame aussi une meilleure organisation. La restauration de nos collègues quand ils vont faire plus d’heures qu’il n’en faut. On demande aussi des colonies de vacances ou des places dans les crèches pour faire garder nos enfants", affirme-t-il.
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Les policiers dénoncent aussi un manque de visibilité et de communication autour de l'évènement. "Ça fait six mois qu’on nous dit qu’il faut organiser ces Jeux. On doit avoir une organisation pour savoir où nos collègues iront pendant l’événement. Alors soit ils le font aujourd’hui, soit on ressortira", peste encore le syndicaliste. Une manifestation, plus conséquente, est d’ores et déjà prévue le 18 janvier prochain. 13 syndicats y participeront