Procès des viols de Mazan : Dominique Pelicot assure n'avoir «jamais» touché sa fille Caroline

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L'accusé principal du procès des viols de Mazan a assuré mardi n'avoir "jamais" touché ni drogué sa fille Caroline Darian, après avoir reconnu les viols sur son ex-femme Gisèle Pelicot. "Caroline, je ne t'ai jamais touchée. Je ne t'ai jamais droguée ni violée (...) C'est impossible, je n'ai jamais fait ça", a déclaré le septuagénaire.

Dominique Pelicot, l'accusé principal du procès des viols de Mazan, a assuré mardi n'avoir "jamais" touché ni drogué sa fille Caroline Darian qui, depuis la découverte des faits en 2020, est devenue une figure de la lutte contre la soumission chimique. "Caroline, je ne t'ai jamais touchée. Je ne t'ai jamais droguée ni violée. Ce n'est pas possible de dire ça. C'est impossible, je n'ai jamais fait ça", a déclaré le septuagénaire depuis le box des accusés devant la cour criminelle de Vaucluse, après reconnu les viols sur son ex-femme Gisèle Pelicot.

Des photos nues retrouvées dans son ordinateur

À l'autre bout de la salle mais en face de lui, sa fille de 45 ans, assise aux côtés de sa mère Gisèle, a regardé en l'air sans réagir. Selon l'enquête, des photos de sa fille et de ses deux-belles filles, prises à leur insu et les montrant pour certaines nues, ont été retrouvées dans son ordinateur. "J'avais trois enfants, que je n'ai jamais touchés", avait-il déjà déclaré dans la matinée.

Depuis la découverte des faits, Caroline Darian (NDLR : son nom de plume sous lequel elle a publié un livre en avril, Et j'ai cessé de t'appeler papa) est persuadée d'avoir elle-même été sexuellement agressée par son père voire des inconnus, selon le même procédé qu'il utilisait sur sa propre épouse qu'il assommait d'anxiolytiques avant de la violer et faire violer par des dizaines d'inconnus recrutés sur internet.

Dominique Pelicot, un "des plus grands criminels sexuels des 20 dernières années"

Interrogé sur la déclaration choc de Caroline Darian qui, lors de son audition le 5 septembre avait qualifié celui qu'elle appelle désormais "Monsieur Pelicot" ou son "géniteur" d'un "des plus grands criminels sexuels des 20 dernières années", il n'a pas voulu s'épancher : "Elle dit ce qu'elle pense, elle a peut-être raison, peut-être tort. Je suis mal placé."

Au début du procès, Caroline Darian était sortie en larmes de la salle d'audience quand le président de la cour avait fait état de photomontages où elle apparaît dénudée. Les clichés avaient été retrouvés dans l'ordinateur de son père, dans un dossier intitulé "Autour de ma fille, à poil". "Il délivre une partie de la vérité uniquement quand il est mis au pied du mur", avait-elle accusé.