2024 sera autant l'année des festivals que celle des Jeux olympiques, au grand soulagement des organisateurs. Après la publication d'une circulaire du ministère de l'Intérieur, mettant en garde contre les événements d'ampleur pendant les JO 2024, le monde de l'évènementiel craignait l'annulation de plusieurs festivals à l'été 2024. Dans ce climat tendu, les syndicats ont été reçus par la ministre de la Culture mardi. Rima Abdul Malak a clarifié la situation concernant de potentielles annulations de festivals, et a pu apaiser les premiers concernés.
"Le mot 'annuler' était tabou"
"Ça nous a rassurés dans la mesure où les zones d'ombre qui persistaient, y compris dans la circulaire, ont été éclaircies", rapporte Marie Carmela Mini, coprésidente du syndicat France Festival. "Pour le moment a priori, au regard de la circulaire et des nouvelles dispositions qui ont été mises en place, très peu de festivals seraient concernés." Selon la coprésidente, la ministre de la Culture aurait évoqué une dizaine de festivals seulement impactée, et sur lesquels elle travaille avec ses équipes pour trouver des solutions.
"C'est déjà en cours, il y a des festivals qui ont déjà négocié avec leur préfecture un aménagement soit du planning soit de la durée", précise Marie Carmela Mini. "Le mot 'annuler' était un mot tabou dans la bouche de la ministre", évoque-t-elle en riant. "Donc ça aussi ça nous a rassurés." A priori donc, les choses se décantent du côté des festivals qui pourront pour la grande majorité d'entre eux proposer un événement sans accrocs.