«11 personnes se sont fait manipuler», affirme Julia Layani, victime «d'antisémitisme» et exclue d'un festival LGBT
Julia Layani, une podcasteuse et militante LGBT de confession juive, a été exclue du jury du festival "Chéries-Chéris", accusée d'"antisémitisme" et d'être une "sioniste d'extrême droite". Au micro de Pascale de la Tour du Pin dans Europe 1 Soir, elle se défend de ses accusations et affirme avoir subi cela à cause d'une seule personne.
C'est un événement qui a fait réagir sur les réseaux sociaux. Julia Layani, podcasteuse de confession juive, affirme, dans un post Instagram vu plus d'un million de fois, avoir été victime d'antisémitisme lors du festival de court-métrage LGBTQIA+ "Chéries-Chéris" auquel elle participait comme membre du jury. Invitée au micro de Pascale de la Tour du Pin dans Europe 1 Soir week-end , elle raconte que 12 personnes ont voulu l'exclure du festival au moyen d'une tribune, car elle serait une "sioniste d'extrême droite". Une exclusion qui serait due à une personne uniquement.
"Pour moi, il y a 11 personnes qui se sont fait instrumentaliser et manipuler"
"Ce qu'il s'est passé, c'est une personne, que je n'ai même pas envie de citer, qui engraine les autres. C'était un groupe de 12 personnes qui ont signé cette tribune, quatre membres du jury et des candidats du festival et qui ont essayé de faire signer cette pétition pour me faire exclure. Pour moi, il y a 11 personnes qui se sont fait instrumentaliser et manipuler, mais j'aimerais savoir qui l'a poussé à faire ça ? Quelle est l'idéologie qui la pousse à avoir cette haine-là ? En sachant que cette personne, je ne la connais pas. Et encore une fois, je tiens à préciser que le festival m'a protégée jusqu'au dernier moment".
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Lors de la cérémonie de clôture du festival, Julia Layani raconte qu'une tribune pour la paix devait être prononcée sur les crimes à Gaza ou au Liban : "J'étais d'accord pour parler de la paix, s'il était possible de mentionner les otages Israéliens encore captifs par le Hamas. Ça m'a été refusé et je n'ai pas pu monter avec eux sur scène, car ma phrase n'a pas été validée par le groupe. Je ne suis ni de droite, ni de gauche. Aujourd'hui, il y a une poignée d'individus perturbateurs qui prônent une idéologie de censure. C'est ce qu'ils ont essayé de faire, mais ils sont mal tombés parce que je ne me suis pas laissé faire".