Coups bas et coups tordus politiques, montée de l'extrême-droite et alliances contre-nature pour gouverner la ville… Dans la saison 2 de la série Marseille, qui démarre vendredi 23 février sur Netflix, Gérard Depardieu remet le costume de Robert Taro, un maire vieillissant, poussé vers la sortie par son ex-dauphin devenu rival, Lucas Barrès, incarné par Benoît Magimel.
Marseille, plus vraie que nature. Le scénario hyper réaliste a quelques peu irrité Jean-Claude Gaudin, l'actuel édile de la cité phocéenne. Gérard Depardieu et lui se connaissent. Même stature, même charisme. Mais la politique, ce n'est pas pour l'acteur. "J'aime beaucoup Jean-Claude Gaudin, je connais ses luttes depuis très longtemps. La réalité est certainement beaucoup plus dure que ce qui est raconté dans la fiction. C'est tellement plus dégueulasse que ça… Comment peut-on être attiré par la politique ?", lâche l'acteur lundi au micro d'Europe 1.
"Une ville fiévreuse". Une lutte pour le pouvoir menée par un Benoît Magimel écorché et bête de guerre. "Plus on monte dans les échelons, plus on met son humanité de côté. C'est d'une violence extrême", juge-t-il. Pour le comédien, la force de l'identité marseillaise est fascinante. "Ici, on est Marseillais avant tout. C'est le seul endroit en France où il y a une identité aussi forte. C'est une ville de passions, plein de contradictions, fiévreuse. C'est unique", estime-t-il.
La deuxième saison de Marseille est diffusée dès vendredi sur Netflix. Les huit épisodes ont été réalisés par Florent-Emilio Siri (épisodes 1, 2, 3, 7, 8) et Laïla Marrakchi (épisodes 4, 5, 6). La série est un véritable carton à l'étranger. La saison 2 table sur 150 millions de téléspectateurs, notamment en Amérique du Sud et en Russie. Et Federation Entertainement, qui produit la série, réfléchit déjà à la saison 3.